Bruxelles 2001

  

Ve Assemblée générale du Réseau panlatin de terminologie

Organisée par l’Union Latine et l’Institut Libre Marie Haps

avec le soutien de la Délégation générale à la langue française

Bruxelles

24 novembre 2001

Membres participants :

- Ieda Maria ALVES (Universidade de São Paulo, Brésil)

- Georgeta CIOBANU (TermRom, Roumanie)

- Margarita CORREIA (ILTEC, Portugal)

- Rute COSTA (TERMIP-Universidade Nova de Lisboa, Portugal)

- Manuel Célio CONCEIÇÃO (Universidade do Algarve, Portugal)

- Loïc DEPECKER (Université de la Sorbonne Nouvelle, France)

- Isabel DESMET (Univ. Paris VIII, France)

- Enilde FAULSTICH (Universidade de Brasilia-Centro Lexterm, Brésil)

- Vitelio HERRERA (Union Latine)

- Gabriel HUARD (Bureau de la traduction, Canada)

- John HUMBLEY (Univ. Paris VII, France)

- Maria Teresa LINO (TERMIP-Universidade Nova de Lisboa, Portugal)

- Rosa MATE (Institut Joan Lluis Vives, Espagne)

- Marie-Pierre MAYAR (Institut Libre Marie Haps, Belgique)

- Montserrat MURIANO (Termigal, Espagne)

- Céline NORMIER (Union Latine)

- Manuel NUÑEZ SINGALA (Universidade de Santiago, Espagne)

- Daniel PRADO (Union Latine)

- Ariadna PUIGGENÉ (Termcat, Espagne)

- Louis Jean ROUSSEAU (Riofil, Canada)

- Angela SOLTAN (Union Latine, République de Moldavie)

Membres représentés:

- Ester FRANQUESA (Termcat, Espagne)

- Manuel GONZALEZ GONZALEZ (Termigal, Espagne)

Membres observateurs :

- Lucia FABRI (Uruterm, Uruguay)

- Henrik NILSSON (Nordterm, Norvège)

- Bénédicte MADINIER (DGLF, France)

Membres absents justifiés :

- Giovanni ADAMO (Assiterm, Italie)

- Sofia ALVAREZ (CINDOC, Espagne)

- M. Teresa CABRÉ (IULA, Espagne)

- Judit FREIXA (IULA, Espagne)

- Amelia de IRAZAZÁBAL (Espagne)

- Carolina POPP (Grupo Argentino de Terminología-TERMAR, Argentine)

- María POZZI (El Colegio de México, Mexique)

- Nadia RODRIGUEZ (Univ. Pontificia Comillas, Espagne)

- Carles TEBÉ (IULA, Espagne)

- Louis Claude TREMBLAY (Direction des langues officielles, Canada)

1. Ouverture de la réunion

Mme Marie Pierre Mayar accueille les participants, en leur souhaitant la bienvenue au nom de l’Institut Libre Marie Haps. Elle évoque l’historique de cette institution et déclare ouverte la séance.

2. Élection du président de séance

Le Secrétaire général, M. Loïc Depecker, remercie la collaboration et l’accueil de l’Institut Libre Marie Haps pour l’organisation de la Ve réunion plénière de Realiter. M. Depecker propose d’élire Mme Marie-Pierre Mayar, hôtesse de cette réunion, présidente de séance. La proposition est adoptée à l’unanimité. Elle remercie l’assemblée et présente l’ordre du jour.

3. Approbation de l’ordre du jour

Gabriel HUARD demande si les propositions qu’il souhaite soumettre pourraient être incluses dans la partie “Divers”. Il souhaite proposer un projet pour l’année prochaine et émettre une idée concernant Termium. Daniel PRADO propose que le nouveau projet soit intégré au point 6.9 et que la suggestion concernant Termium soit traitée au point “Divers”.

Louis Jean ROUSSEAU voudrait quant à lui parler de la réutilisation des données des lexiques de Realiter, sujet que Loïc DEPECKER propose d’ajouter après le point 6.8.

L’ordre du jour, approuvé à l’unanimité avec ces modifications, sera composé comme suit :

1. Ouverture de la réunion
2. Élection du président de séance
3. Approbation de l’ordre du jour
4. Approbation du compte rendu de la IVe Réunion plénière (Lisbonne, 13 novembre 2000)
5. Rapport du Secrétariat
6. Situation des travaux en cours : rapport des responsables des groupes de travail
6.1 Lexique panlatin d’Internet (Bureau de la traduction)
6.2 Glossário de biotecnologia (E. Faulstich)
6.3 Glosario Panlatino de Norma ISO 704 de Terminología (C. Popp)
6.4 Répertoire des termes utilisés dans les normes internationales en matière de méthodologie du travail terminologique (Maria Pozzi)
6.5 Glosario Terminología de la Terminología (Amelia de Irazazábal)
6.6 Vocabolario panlatino dell’Emodinamica (G. Adamo)
6.7 Vocabulari del genoma humà (Mercé Lorente)
6.8 Neologismos económicos en las lenguas románicas a través de la prensa (IULA)
6.8bis Réutilisation des données de Realiter
6.9 Proposition d’un projet par le Bureau de la traduction
7. La néologie des langues : adaptation de Balnéo
8. Le site Internet des langues néolatines
9. Création d’un Comité technique Internet au sein de Realiter
10. Examen des nouvelles demandes d’adhésion
11. Élection du lieu et de la date de la prochaine réunion
12. Divers

4. Approbation du compte rendu de la réunion de Lisbonne

Loïc DEPECKER demande si les membres ont des commentaires à faire sur le compte rendu de la réunion de Lisbonne.

Rosa MATE souhaite rappeler que Mme CONCHA PLANAS représentait l’Institut Joan Lluis Vives et non l’Universidad de Barcelona. Elle demande également qu’une modification soit apportée au point 9 (p. 13), à savoir : remplacer “María Teresa CABRE señala… ” par “Mme CONCHA PLANAS señala…”. Elle souligne également qu’elle souhaiterait qu’une phrase soit ajoutée concernant la candidature de l’Institut Joan Lluis Vives en vue d’adhérer à Realiter pour y participer activement.

Aucune autre remarque n’étant suggérée, le compte rendu est approuvé avec les modifications sus-mentionnées.

5. Rapport du Secrétariat

Loïc DEPECKER explique, qu’à la suite de la réunion organisée à Lisbonne l’an passé, un certain nombre d’actions a été mené :

- Le Lexique panlatin d’Internet arrive à terme.

- Le Lexique de biotechnologie est également bientôt terminé.

- Les travaux sur le Vocabulaire panlatin de l’hémodynamique avancent.

- Concernant le travail sur l’inventaire des normes ISO, il rappelle que ce projet tient à cœur à Realiter, étant donné les efforts importants menés en matière de normalisation de la terminologie. L’objectif de ce projet est de pouvoir traduire les normes le plus rapidement et le mieux possible.

- Au niveau de la participation panlatine au CT 37, les choses évoluent : Realiter était représenté lors de la dernière réunion du CT 37 qui s’est tenue à Toronto.

- Balnéo 2 est en ligne : il s’agit d’une banque d’attestations de néologismes créée dans le cadre du Rint il y a quelques années. L’idée de Realiter était d’en faire une version néo-latine afin de disposer d’une banque de néologismes disponible et alimentable sur l’Internet.

- Portalingua : ce portail, actuellement à l’état de prototype, est censé recueillir l’ensemble des sites sur le patrimoine des langues néo-latines. Il concernera donc nos langues, cultures, radios, etc., afin de mettre en lumière l’ensemble des ressources disponibles sur Internet concernant nos langues. Une démonstration de ce prototype a eu lieu au ministère de la Recherche à Paris le 23 mai dernier.

- Normes éthiques : l’objectif est de pouvoir reconnaître à chacun la part qu’il a investi dans les travaux de Realiter. Il s’agira notamment de montrer comment traiter la question des droits d’auteur, en correspondance avec le droit international en la matière.

- Comité technique : il a pour mission de faire évoluer le travail du réseau au fur et à mesure que son corpus augmente et de faire la part des projets qui ont fonctionné et de ceux qui n’ont pas donné de résultat.

6. Situation des travaux en cours : rapport des responsables des groupes de travail

6.1. Lexique panlatin d’Internet (Bureau de la traduction)

Gabriel HUARD annonce que le travail est terminé. Le lexique sera disponible sur l’Internet dans les jours qui viennent. Il remercie les membres qui ont participé à la réalisation de ce lexique et est très heureux de le leur présenter aujourd’hui.

Loïc DEPECKER remercie le Bureau de la traduction d’avoir mis sa logistique au service de Realiter afin de mener à bien ce projet. Il explique aussi qu’en travaillant avec le Bureau de la traduction, Realiter a beaucoup appris en matière de méthodologie de la gestion de projets terminologiques.

Gabriel HUARD explique que ce type de lexique sur l’Internet présente l’avantage d’être modifié et de pouvoir évoluer. Ainsi, les commentaires sur son contenu sont bienvenus.

Enilde FAULSTICH demande s’il existe une synthèse du travail réalisé. Loïc DEPECKER demande si une publication papier est prévue. Gabriel HUARD propose de faire une synthèse et d’offrir des copies papier du lexique.

Daniel PRADO pense que le Bureau de la traduction a fait un bon compromis car le format PDF permet d’imprimer le document tel quel. Il propose cependant que quelques exemplaires soient imprimés sur papier afin de permettre une meilleure visibilité.

Loïc DEPECKER est d’accord avec cette suggestion et propose que, dans les mois qui viennent, et après recueil des remarques sur l’actuelle version, une publication papier tenant compte des commentaires émis sur la version déposée aujourd’hui et diffusée sur Internet soit publiée.

Loïc DEPECKER fait circuler les différents travaux publiés sur papier, à savoir : le lexique des termes de base de l’informatique, le lexique panlatin de l’environnement, la table des formants, etc. Daniel PRADO rappelle que la version papier peut ne pas correspondre à la version Internet. Enilde FAULSTICH indique qu’une publication sur papier permet de faire une analyse du vocabulaire, de le réviser. Elle ajoute que chaque personne travaille avec une équipe qui a besoin de voir les résultats concrets du travail auquel elle a collaboré.

Louis Jean ROUSSEAU explique que le format Acrobat permettant d’imprimer le document, il n’est pas forcément utile de faire une publication papier à ce stade. Manuel Célio CONCEIÇÃO constate que des problèmes méthodologiques persistent encore à la fin des travaux. Il rappelle que Realiter avait convenu que les travaux menés dans le cadre du réseau devaient recevoir l’approbation d’un Comité scientifique pour leur publication. Loïc DEPECKER explique que la question de la maîtrise d’un projet terminologique mené au niveau international se pose toujours. Il propose donc que Gabriel HUARD fasse une synthèse sur la manière dont les futurs projets devraient être menés, car ce projet a été confronté à des problèmes de coordination, de format d’échange des données, de personnes, de méthodologie. Ce document pourrait aider Realiter à définir une méthodologie de travail dans ce domaine grâce à la mise en place de quatre ou cinq principes tels que la définition d’un format, d’un logiciel particulier, etc. Il ajoute qu’il a constaté que les questions techniques retardent beaucoup les équipes de travail.

Maria Teresa LINO propose que le lexique soit édité sur cédérom étant donné l’évolution des nouvelles technologies. Enilde FAULSTICH ajoute que, pour des questions de méthodologie internes, il n’est pas possible de faire des corrections sur un support informatique. Louis Jean ROUSSEAU pense, pour sa part, qu’il faudrait que tous les membres travaillent sur le même logiciel ou sous un format unique qui soit compatible avec le plus grand nombre de systèmes de gestion de banques de données terminologiques. Il pense qu’il serait même peut-être plus simple de travailler directement sur Word.

Conclusion : il n’y aura pas de sortie papier à partir de ce qui a été fait. Chacun fera sa propre édition. Loïc DEPECKER propose de faire dans le futur une édition papier assez prestigieuse car il est plus parlant de donner un ouvrage qu’une adresse Internet. Gabriel HUARD fera une synthèse concernant les orientations de méthodologie des travaux.

6.2. Glossário de biotecnologia (E. Faulstich)

Enilde FAULSTICH explique que le glossaire panlatin de biotechnologie est terminé. Il s’agit de la terminologie des plantes et celle des céréales. Son format actuel pourra constituer la version finale du document. Ce dernier présente les collaborateurs du projet, une table des matières, une préface, le glossaire et une bibliographie. Elle ajoute qu’il faut revoir certains points avant la réalisation du document final, tel que le développement des acronymes. Il faut ajouter une présentation de la méthodologie de travail utilisée pour ce projet. Elle propose également que le glossaire soit présenté sous forme d’équivalents linéaires plutôt que sous une structure de tables. Les marques de diversité linguistique figurent à droite du terme équivalent. Les variantes existant dans une langue sont toutes indiquées par la marque “var.”.

Il s’agit d’un glossaire systématique dont les termes sont classés par ordre alphabétique. Elle souligne le problème que présente les termes en langue roumaine qui ne sont pas lisibles, du fait de problèmes de format d’échange de données et de graphie de la langue. Concernant la bibliographie, elle explique que, n’ayant pas encore reçu toutes les références bibliographiques de la part des collaborateurs au projet, elle n’a pas pu les intégrer dans ce document.

Elle propose que les membres du réseau donnent leur avis sur la présentation du projet : un tableau qui présenterait toutes les langues sur une même page ou une autre forme qui indiquerait une entrée pour chaque langue de travail. Si cette dernière mise en page est adoptée, il faudrait que chaque langue apparaisse sous une couleur différente.

Loïc DEPECKER trouve la question de la mise en page intéressante : il pense qu’il est astucieux de présenter les termes par ordre alphabétique, avec l’anglais en dernier comme langue de contrôle. Manuel Célio CONCEIÇÃO demande où figureront les équipes de spécialistes ayant aidé les membres de Realiter à vérifier et valider les données. Loïc DEPECKER explique que Vitelio HERRERA et lui-même ont fait un inventaire de la présentation des différents projets et qu’ils proposeront un texte sur la position des spécialistes intervenant à un projet Realiter. Il juge cela très important car la question est reposée à chaque réunion.

Enilde FAULSTICH propose de ne pas du tout faire allusion à l’anglais. Maria Teresa LINO pense que la présentation suggérée est plus astucieuse que celle du lexique de l’environnement car plus simple pour indiquer toutes les variantes.

Daniel PRADO demande s’il serait possible d’harmoniser la liste des langues en remplaçant “portugais européen” par “portugais du Portugal”, à l’image de “espagnol d’Espagne”, “espagnol du Mexique”, etc.

Margarita CORREIA pense qu’il faut normaliser les variantes linguistiques : “portugais européen” sera donc remplacé par “portugais du Portugal”.

Daniel PRADO se demande s’il est toujours correct d’écrire “Agredecimientos”, étant donné que ce terme réduit la réelle participation de tous : il propose donc de faire le même type de présentation que celle du Bureau de la traduction du Canada pour le Lexique panlatin de l’Internet. Il précise qu’il faut corriger l’adresse électronique de Realiter et ajouter l’adresse électronique du site Internet. Enfin, il demande de remplacer “DTIL – Union Latine” par “Secrétariat de Realiter”.

6.3 Glosario Panlatino de Norma ISO 704 de Terminología (C. Popp)

Vitelio HERRERA explique que Carolina POPP, n’ayant pu participer à cette réunion, a envoyé un rapport faisant partie des documents distribués. Elle a envoyé la totalité du projet depuis le début de l’année mais, suite à des incompatibilités informatiques, le Secrétariat n’a pas pu mettre la base de données en ligne sur le site de Realiter.

Cependant, grâce à la collaboration de Termcat, le Secrétariat de Realiter est en train de convertir la base sur un système qui permettra de mettre la base de données en ligne. Carolina POPP propose que la question concernant les aspects techniques soit discutée afin d’éviter des problèmes informatiques pour les projets à venir.

Loïc DEPECKER rappelle que la norme ISO 704 est l’une des plus importantes puisqu’elle traite les principes et méthodes du travail terminologique. Il faudra que Carolina POPP actualise son travail étant donné que la nouvelle version de cette norme a été récemment publiée. L’objectif est de pouvoir fournir, à partir de ce travail, les traductions de ces normes vers les langues latines.

Gabriel HUARD demande si les langues latines sont représentées au CT 37. Loïc DEPECKER explique que Realiter est membre de liaison de l’ISO CT37 et que plusieurs membres de Realiter sont présents à ces réunions. Louis-Jean ROUSSEAU pense qu’il faudrait que d’autres représentants des pays de langues néo-latines participent aux travaux du CT 37, même s’il s’agit d’un lourd investissement. Daniel PRADO explique que normalement Maria Pozzi et Rute Costa y participent mais que l’Espagne est absente des réunions. Il pense que ce serait une bonne idée que les membres de Realiter (Argentine, Roumanie, Espagne, etc.) interviennent auprès de leur institut de normalisation technique respectif pour renforcer la présence des pays latins au sein du Comité CT 37.

Loïc DEPECKER demande comment ces normes, qui seront actualisées à nouveau d’ici quatre ans, seront traduites dans les langues latines. Louis Jean ROUSSEAU explique qu’il est possible d’adopter une norme ISO comme norme nationale et donc de la traduire dans sa langue : il rappelle que le Québec et la France l’ont déjà fait. Maria Teresa LINO explique pour sa part que l’ancienne norme est déjà traduite en portugais et Maria Ieda ALVES informe que certaines normes sont adaptées au portugais du Brésil. Loïc DEPECKER propose que le Portugal et le Brésil collaborent, étant donné que Maria Teresa LINO a expliqué que les démarches avec le comité de normalisation portugais sont bien entamées. Cette dernière informe qu’elle étudiera les différentes possibilités pour que le portugais du Portugal soit mieux représenté au sein de l’ISO et pour collaborer avec le Brésil.

Loïc Depecker donne la parole à Henrik NILSSON, membre observateur représentant l’association Nordterm. Ce dernier explique que Nordterm a déjà élaboré une terminologie de la terminologie et a décidé récemment d’actualiser son glossaire. Très peu de normes sont traduites en suédois. Loïc DEPECKER lui demande si le travail de Nordterm se rapproche des travaux de Realiter. Celui-ci constate qu’il y a des similitudes : comme dans Realiter, chaque membre parle dans sa propre langue et le réseau travaille sur les langues minoritaires. Il pense qu’il serait possible que les deux réseaux établissent une collaboration et souligne qu’il est très impressionné par les projets menés par les différents groupes de travail. Daniel PRADO pense que Realiter trouverait son intérêt à travailler avec Nordterm car les membres de Nordterm ont, notamment, de très bons outils terminotiques. Henrik NILSSON pense que les langues latines rencontreront moins de problèmes que les langues nordiques pour trouver un format d’échange commun, Nordterm ayant été, par exemple, confronté au problème complexe du lapon.

6.4 Répertoire de termes utilisés dans les normes internationales en matière de méthodologie du travail terminologique

Loïc DEPECKER explique que María POZZI a présenté un très bon travail au CT 37, mais qu’il n’a pas encore été distribué au sein de Realiter. Il s’agit d’un inventaire, basé sur l’anglais, des termes utilisés dans les normes du CT 37. Il pense qu’il serait utile de faire le même travail pour la langue française afin d’harmoniser les disparités de la terminologie utilisée dans les normes du CT 37. Ce travail profitera à l’étude des normes en français et dans les autres langues latines.

Louis Jean ROUSSEAU explique que le même travail avec les normes en français a été entrepris et que le travail d’harmonisation est moins important puisque les normes sont rédigées par un Comité restreint composé de plusieurs personnes sensibles à la terminologie.

Il explique que le CT 37 a créé un sous-comité « Terminologie et autres ressources linguistiques » qui inclut depuis peu d’autres domaines comme la lexicographie.

Il rappelle que le CT37 est composé de 4 sous-comités :

- Principes et méthodes

- Système de codification à la terminographie et lexicographie

- Terminotique

- Gestion des autres ressources linguistiques (non encore constitué)

Le Comité est actuellement confronté à de nouveaux problèmes théoriques et méthodologiques puisqu’il a introduit depuis peu la question de la variation terminologique. Ainsi, la rédaction des prochaines normes du Comité tiendra compte de l’approche linguistique et de la variation linguistique. Loïc DEPECKER pense que c’est le bon moment pour y entrer et faire en sorte que le travail se rapproche davantage des besoins des usagers.

6.5 Glosario Terminología de la Terminología (Amelia de Irazazábal)

Vitelio HERRERA explique qu’Amelia DE IRAZAZÁBAL a envoyé un message pour faire état du projet. Les termes espagnols et allemands sont complets. Les entrées en français et italien doivent être complétées. Elle espère pouvoir envoyer aux participants les glossaires ordonnés de façon systématique pour que les définitions soient élaborées. Louis-Jean ROUSSEAU indique qu’il n’a reçu aucun document de base.

Loïc DEPECKER rappelle que l’idée d’Amelia DE IRAZAZÁBAL est d’essayer de voir si de grands textes de terminologie de Felber, Würster ou autres, peuvent servir à la terminologie :

principes et articulations de la définition, définisseurs, etc. Il estime que ce travail pourrait être très intéressant pour Realiter.

John HUMBLEY propose de collaborer à la révision de la traduction du manuel de Wüster en français et en anglais. Infoterm a déjà délégué Gerhard BUDIN et John HUMBLEY pour qu’Infoterm puisse publier ces traductions ; il y a donc une possibilité de collaboration avec Amelia DE IRAZAZÁBAL car tous travaillent sur les mêmes textes.

6.6 Vocabolario panlatino dell’Emodinamica (G. Adamo)

Vitelio HERRERA informe que le dossier des participants contient un rapport envoyé par Giovanni ADAMO sur l’avancement des travaux, ainsi qu’un calendrier prévisionnel qui estime la fin du projet à juin 2002.

Enilde FAULSTICH a reçu une copie du projet pour inclure des termes portugais. Elle est en train de travailler sur les premières variantes. Elle explique que le coordonnateur devra transmettre la variante du portugais qui sera indiquée dans le dictionnaire. La liste des termes a été envoyée au Portugal le 20 novembre.

6.7 Vocabulari del genoma humà (Mercé Lorente)

Daniel PRADO explique que Carles TEBÉ lui a dit qu’il envoyait un rapport. Manuel Célio CONCEIÇÃO dit qu’il n’a rien reçu à ce jour. Daniel PRADO indique que le Secrétariat relancera l’IULA pour en savoir plus sur le déroulement de ce projet.

6.8 Neologismos económicos en las lenguas románicas a través de la prensa (IULA)

Vitelio HERRERA informe que Judit Freixa, de l’IULA, a envoyé un rapport sur l’état d’avancement du projet qui fait partie du dossier distribué. Margarita CORREIA est impliquée dans le projet pour les équivalents en portugais du Portugal et Maria Ieda ALVES pour le portugais du Brésil. Cette dernière pense envoyer sa contribution d’ici trois semaines.

John HUMBLEY a reçu un message de l’IULA mais avait compris que quelqu’un serait présent à cette réunion pour partager les expériences en méthodologie. Il explique qu’il est confronté à un problème de dépouillement terminologique car certains syntagmes sont faiblement lexicalisés comme la « gratuité des chèques » ; il est donc difficile de trancher entre le nom propre et le nom générique. Les dictionnaires généraux et spécialisés constituent le corpus d’exclusion, étant donné que l’esprit de ce projet est de faire l’inventaire des néologismes de la langue courante, de la vulgarisation du langage économique.

Louis-Jean ROUSSEAU explique qu’il faut en effet bien définir le domaine ciblé car il existe un grand nombre de niveaux en économie. John HUMBLEY se demande s’il est prévu de réviser le corpus. Margarita CORREIA ajoute qu’en plus, le corpus français risque de ne pas correspondre au portugais par exemple. Loïc DEPECKER demande si cela veut dire qu’une méthodologie Realiter sur la néologie pourrait naître de ce projet. Margarita CORREIA répond par l’affirmative. Il demande s’ils ont fixé le produit final. John HUMBLEY explique qu’il s’agira d’une base de données que l’IULA constituera.

John HUMBLEY prépare une note à envoyer aux responsables de la coordination du projet.

6.9. Nouveau projet proposé par le Bureau de la traduction

Gabriel HUARD, au nom du Bureau de la traduction, propose de mener à bien un nouveau projet sur le lexique du commerce électronique. Margarita CORREIA manifeste son intérêt et informe que l’institution dans laquelle elle travaille est en train de constituer un glossaire sur ce sujet.

Montserrat MURIANO, représentante de Termigal, pense que son institution sera également intéressée et ajoute qu’il s’agirait de la première contribution de Termigal aux travaux de Realiter.

John HUMBLEY travaille actuellement sur un petit projet qui fait partie d’un lexique bilingue anglais-français commenté et propose aussi une éventuelle collaboration. Ariadna Puiggené, représentante de Termcat, se porte volontaire pour collaborer et indique que Termcat a déjà produit un glossaire sur la société de l’information.

Margarita CORREIA propose d’intégrer Manuel Célio CONCEIÇÃO et Isabel DESMET pour collaborer à la partie en portugais du Portugal.

Gabriel HUARD fera parvenir à Realiter une fiche de projet et proposera une méthodologie. Il demande quelle est l’échéance habituelle pour un tel projet. Loïc DEPECKER explique qu’il faut se fixer un délai en fonction d’un nombre de termes. Gabriel HUARD pensait à 300 termes.

Loïc DEPECKER explique aussi qu’il faudra fixer une nomenclature et assortir les termes de définitions. Gabriel HUARD propose de fournir la nomenclature dans quelques mois.Retour ligne automatique
Loïc DEPECKER fixe alors l’échéance à mars prochain pour la nomenclature anglais-français. Les membres de Realiter regarderont ensuite s’il y a lieu d’enrichir ou de restreindre la nomenclature.

Gabriel HUARD explique que, le vocabulaire évoluant très vite, le projet devrait être mené à bien en une année.

Loïc DEPECKER rappelle que le projet peut être évolutif et donc tenir compte du changement du vocabulaire de ce domaine. L’essentiel est de partir avec une bonne méthodologie de travail, en fixant dès le départ les définitions des concepts traités.

6.9. Réutilisation des travaux de Realiter

Étant donné que plusieurs lexiques ont été réalisés dans le cadre de Realiter, Louis Jean ROUSSEAU demande s’il serait pensable que les membres du réseau puissent réutiliser les données, à des fins non commerciales. Daniel PRADO pense que la nature des travaux menés entraîne en effet la réutilisation des données.

Marie-Pierre MAYAR suggère que, dans le cadre du Sommet mondial de la terminologie, il serait bien de montrer qu’un réseau panlatin de terminologues s’est mis d’accord pour réutiliser des données terminologiques.

Loïc DEPECKER explique que des questions de droit peuvent intervenir, un réseau comme Realiter n’échappant pas au droit commun. C’est pourquoi Louis Jean ROUSSEAU pense qu’il faut faire un type d’accord, de règlement sur la réutilisation des données, tout en faisant bien la distinction entre les données d’accès et de reproduction libres et les données véritablement publiées chez les éditeurs. Il propose donc d’intégrer ce nouveau point dans les statuts.

Lucía FABBRI demande si ce genre de décision ne pourrait pas avoir de conséquences sur le développement de travaux plus profonds, sachant les connaissances qui sont en jeu.

Loïc DEPECKER demande si l’on peut intégrer la libre réutilisation des données par les membres dans le respect du droit d’auteur général dans les principes de travail. La proposition est approuvée à l’unanimité.

7. Balneo 2

Daniel PRADO informe que la version latine de Balnéo est en place, le système fonctionne bien et la base actuelle ne contient que des termes francophones. Il faut trouver un nouveau nom. Il commente que les institutions ciblées pour alimenter cette banque de néologismes pourraient être des universités, ainsi les étudiants en traduction et terminologie deviendraient des utilisateurs potentiels.

Loïc DEPECKER explique que Balnéo a été élaboré au début de l’Internet. Il est possible d’entrer des attestations de néologismes. La question technique est résolue, contrairement à la question psychologique : il faudrait avoir le réflexe de recenser les néologismes rencontrés ici ou là pour les intégrer à la base.

Louis-Jean ROUSSEAU pense qu’il faudrait essayer d’utiliser l’outil dans le cadre d’un projet tel que celui sur les néologismes économiques afin que Balnéo retrouve sa fonction d’outil interactif, d’échange et de partage.

Loic DEPECKER propose que d’ici la prochaine réunion soit défini un projet permettant d’exploiter et d’évaluer le système Balnéo.
Céline NORMIER fait la présentation de la nouvelle version du système.

8. Portalingua

Loïc DEPECKER présente le site Portalingua, un nouveau portail qui donne accès aux ressources des langues latines, non seulement linguistiques mais aussi culturelles. Il a été présenté le 23 mai 2000 au ministère de la Recherche, à Paris.

Portalingua a été initié avec les moyens de l’Union Latine: Realiter a lancé l’idée mais les objectifs restent incomplets. Le Secrétariat souhaite recevoir des remarques de la part des premiers expérimentateurs. Le site inclut non seulement les langues latines mais aussi les langues de la latinité ; ainsi, le basque, par exemple, a sa place parmi les langues traitées dans le site. Les membres de Realiter pourraient émettre un jugement scientifique et fournir des informations qui devraient absolument figurer sous telle ou telle rubrique.

9. Comité technique sur l’Internet

Loïc DEPECKER rappelle que l’objectif de ce Comité est de développer l’ensemble des services Internet de Realiter, notamment Portalingua. Ce serait un Comité technique d’orientation. Le Secrétariat a avancé sur l’Internet de manière pragmatique mais ressent désormais le besoin de se faire aider. Manuel Célio CONCEIÇÃO pense qu’il faudrait définir ce Comité technique. Daniel PRADO explique que Realiter découvre que l’Internet fait partie de tous les projets, qu’il faut porter un jugement scientifique et donner des orientations. Rute COSTA pense qu’il faudrait constituer ce Comité puis le formaliser ensuite en lui expliquant bien ce que les membres attendent de lui.

Daniel PRADO considère que le Secrétariat devrait rédiger un texte dans lequel les besoins d’un jugement seraient exprimés. Il ajoute qu’il faudrait faire une synthèse sur Portalingua et l’envoyer aux membres Realiter.

Loïc DEPECKER demande si les membres présents souhaitent faire partie de ce Comité technique. Rute COSTA pense qu’il est nécessaire de réfléchir et décider sur les différents projets Internet. Loïc DEPECKER informe les membres que le Secrétariat écrira un texte de proposition dans lequel figureront les problèmes rencontrés et les solutions envisagées.

Gabriel Huard propose qu’au cas où il y aurait des choix à faire, on puisse se servir de la liste de diffusion de Realiter.

10. Nouvelles demandes d’adhésion

Loïc DEPECKER présente la candidature d’Isabel DESMET. Elle explique qu’elle est responsable de l’enseignement de Langues Etrangères Appliquées (LEA) de l’université Paris VIII et qu’elle propose une adhésion institutionnelle au titre du département de langues et cultures des pays de langue portugaise. Responsable de l’enseignement LEA depuis onze ans, elle a toujours développé des bases textuelles avec ses étudiants et des bases de données terminologiques au moins bilingues. Cette demande d’adhésion est appuyée par des lettres de soutien de la part de Maria Teresa LINO et de Loïc DEPECKER. Isabel DESMET présente également un projet à réaliser l’année prochaine dans le cadre de Realiter : il s’agit de la terminologie des contrats commerciaux internationaux qui consistera en la constitution d’une base de données bilingue. Elle explique qu’il faut actualiser la terminologie portugaise et qu’elle compte sur la collaboration de plusieurs institutions : l’Universidade de Lisboa pour le portugais du Portugal, Ieda Maria ALVES pour le portugais du Brésil et le Bureau de la traduction pour le français et l’anglais.

Loïc DEPECKER demande si les membres présents acceptent le projet et si d’autres souhaitent participer. Lucía FABBRI explique qu’elle connaît des personnes en Uruguay qui travaillent sur la terminologie de ce domaine. Angela SOLTAN propose de contacter des spécialistes de l’université de Moldavie afin de pouvoir inclure la langue roumaine.

Le projet est accepté à l’unanimité.

Se sont proposés pour participer à ce projet sur la terminologie des contrats de commerce international, les membres suivants:

- Maria Teresa Lino (portugais du Portugal)

- Ieda Maria Alves (portugais du Brésil)

- Angela Soltan (roumain de Moldavie)

- Gabriel Huard (français du Canada)

- Manuel Nuñez Singala (galicien)

- Loic Depecker (français de France)

- Lucia Fabri (espagnol d’Uruguay- à consulter)

Pour les autres langues (roumain de Roumanie, italien, catalan, espagnol d’Espagne et d’autres pays d’Amérique latine) , le Secrétariat se chargera de contacter les responsables linguistiques respectifs pour solliciter leur participation.

Lucía FABBRI présente la candidature d’Uruterm. La candidature est appuyé par l’IULA mais elle n’a pas encore effectué les démarches formelles. Ce groupe de terminologie a été formé en 1994 pour s’occuper des problèmes de terminologie. De par sa composition, les membres d’Uruterm participent à des activités menées par des organismes internationaux, l’administration et des universités nationales. Le groupe mène des activités de planification linguistique et de terminologie et travaille actuellement sur deux projets : Legisterm (terminologie juridique) et la terminologie des douanes qui permettra notamment de faire une étude comparative des terminologies du Mercosur. Loïc DEPECKER demande à Lucia FABBRI d’envoyer une demande officielle et les lettres de soutien concernées et une brève présentation d’Uruterm.

Daniel PRADO informe les membres de la volonté d’adhésion de l’Universidad de Vigo qui devait envoyer sa demande d’adhésion et des lettres de soutien qui ne sont pas encore parvenues au Secrétariat. Il ajoute que l’Universidad Simón Bolívar de Caracas a également émis le souhait d’adhérer au réseau mais ils feront une demande officielle dans les mois qui suivent.

11. Date et lieu de la prochaine réunion

Loïc DEPECKER propose que la prochaine réunion soit organisée dans le cadre du Sommet mondial de terminologie prévu au mois de juin 2002. La proposition est approuvée à l’unanimité. Enilde FAULSTICH informe que d’ici deux ans la réunion plénière de Realiter pourrait se tenir au sein de l’université de Brasilia.

12. Divers

Utilisation de Termium

Gabriel HUARD présente d’abord le “Précis de terminologie” qui vient de paraître cette année. Ce document est disponible gratuitement sur le site Internet du Bureau de la traduction.

Marie-Pierre MAYAR trouve ce livret très clair et félicite le Bureau de la traduction pour l’édition d’un tel ouvrage.

Ensuite, il informe que le nouveau cédérom de Termium propose la possibilité de naviguer en espagnol du fait que Termium souhaite accroître son domaine à la langue espagnole avec la possibilité d’introduire aussi la langue portugaise. Gabriel HUARD explique qu’il s’agit d’une initiative du Bureau de la traduction. Il ajoute que Termium est accessible sur abonnement mais le Bureau de la traduction peut également proposer une version gratuite du produit dans le cadre d’ententes particulières avec des institutions.

Il informe que les moyens de diffusion seront plus grands d’ici un an. Le but est d’augmenter le contenu de la banque de données. À ce propos, il précise qu’il aurait besoin de partenaires pour alimenter la base ; en échange, le Bureau de traduction offrirait l’outil et l’assistance technique.

Loic DEPECKER considère que cela pourrait faire partie des projets du réseau et suggère à Gabriel HUARD d’envoyer au Secrétariat un document pour le soumettre aux membres de Realiter.

Secrétariat général

Loïc DEPECKER explique que Realiter n’avait pas encore de textes homogènes présentant les produits émanant de Realiter. Il donne lecture des documents faisant partie du dossier distribué en séance (voir annexes).

En relation avec la révision des principes méthodologiques du réseau, le Secrétariat a envoyé aux membres du groupe concerné le texte correspondant accompagné d’un message de Teresa Cabré, coordinatrice du groupe de travail.

En ce qui concerne le document « Eléments de préface ou de présentation standard » :

– Premier paragraphe : Daniel PRADO pense que ce n’est pas nécessaire de dire que Realiter est géré par l’Union Latine. Par contre, il propose que les langues de travail soient précisées.

– Deuxième paragraphe : pas de commentaires

– Troisième paragraphe : proposition « Ont collaboré à cette œuvre : … » et nommer les divers participants (auteurs et institutions). Aridana PUIGGENE propose ajouter « copyright , tous droits réservés». Loïc DEPECKER considère nécessaire de préciser le nom de l’éditeur pour la demande de reproduction. Il propose aussi d’ajouter les collaborateurs.

Enilde FAULSTICH suggère que la préface soit la même pour tous les travaux publiés au sein du réseau et en cas de besoin qu’il y ait possibilité d’ajouter des notes explicatives ou complémentaires dans une page différente.

Par rapport au texte sur les critères de qualité Louis Jean ROUSSEAU propose de remplacer «… l’invention d’auteur.. » par « la proposition de l’auteur … »

Loïc DEPECKER signale l’importance de mettre en place au sein du réseau une série de procédures formelles afin de fixer une ligne de conduite.

Enilde FAULSTICH pense qu’il lui semble nécessaire de voir ce qui existe sur le marché

Daniel PRADO considère que l’éditeur doit négocier avec le Comité ou avec le Secrétariat. En tout cas, le réseau doit participer à la négociation.

Loïc DEPECKER demande quelles responsabilités Realiter peut avoir au moment d’une négociation avec l’éditeur. Daniel PRADO répond que la question s’est présentée dans le cas précis où un éditeur a interdit l’exploitation des données sur Internet.

Il est alors proposé qu’en cas de contractualisation, le Secrétariat soit autorisé à négocier avec l’éditeur éventuel.

Rute COSTA considère qu’il n’y pas de négociation possible et que le problème auquel Daniel PRADO fait allusion se pose au moment de l’élaboration d’un contrat avec l’éditeur.

Marie-Pierre MAYAR propose de faire appel à un spécialiste légal pour avoir l’avis d’un spécialiste. Il faudrait une solution internationale commune.

Daniel PRADO propose de préparer une liste des critères permettant de discuter avec les éditeurs éventuels. Loïc DEPECKER propose que le Secrétariat prépare un document qui sera envoyé par la liste de diffusion.

Daniel PRADO propose qu’après consultation des membres, l’Union Latine puisse solliciter un conseiller juridique pour étudier le document.

Proposition de projet sur l’évaluation pédagogique

Rosa MATE, représentant de l’Institut Joan Lluis Vives, présente un projet ayant pour thème général l’évaluation. Considérant le thème trop vaste, il serait souhaitable de commencer à travailler sur un des aspects de l’évaluation. Loïc DEPECKER propose qu’elle envoie une fiche de présentation du projet afin que le Secrétariat la diffuse sur la liste de diffusion en vue de créer un groupe de travail.

Projet Trois espaces linguistiques

Daniel PRADO informe l’assemblée de deux projets élaborés sous la coordination du regroupement de cinq organisations internationales (OIF, OEI, CPLP, SECIB UL) sur les thèmes de l’aménagement linguistique et les nouvelles technologies de l’information et considère que Realiter pourrait être invité à y participer.

Clôture de la séance

Marie Pierre MAYAR remercie les participants et leur souhaite une bonne fin de séjour à Bruxelles. Loïc DEPECKER remercie à son tour les membres de leur participation et de leur attention lors de la réunion. Il félicite l’Institut Libre Marie Haps de l’organisation de cette réunion et clôture la Ve réunion plénière de Realiter.