Nice 1996

 

Ve Réunion de coordination du Réseau panlatin de terminologie

Organisation :Laboratoire d’ingénierie linguistique et de linguistique appliquée (Université de Nice Sophia-Antipolis) et Union latineAvec l’aide de la Délégation générale à la langue française (ministère français de la Culture), Ministère français de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Insertion professionnelle, Conseil général des Alpes Maritimes

  Nice

 du 28 juin au 2 juillet 1996

 

Liste de participans à la réunion de coordination

- Giovanni ADAMO
CNR/Lessico Intelletuale Europeo et Ass.I.Term., ITALIE

- Sofía ÁLVAREZ
CSIC/CINDOC, ESPAGNE

- Samy BOUTAYEB
Université de Paris 3, FRANCE

- Loïc DEPECKER
Délégation générale à la langue française et Université de Paris 3, FRANCE

- Isabel DESMET
Université de Paris 8, FRANCE
représentant Maria Teresa R. F. LINO, Universidade Nova de Lisboa, PORTUGAL

- Alain FANTAPIÉ
Université de Paris 3, FRANCE

- Débora FARJI
Union latine

- Enilde FAULSTICH
Universidade de Brasília, BRESIL

- Amelia de IRAZAZÁBAL
Universidad Pontificia Comillas, ESPAGNE

- Maria da Graça KRIEGER
Universidade Federal do Rio Grande do Sul, BRESIL

- Leticia LEDUC
Organización Mexicana de Traductores, MEXIQUE

- Diane MICHAUD
Travaux publics et Services gouvernementaux/Bureau de la Traduction, CANADA

- Cristina PALMA
Instituto de Lingüística Teórica e Computacional, PORTUGAL

- Daniel PRADO
Union latine et RITerm

- Christophe RIONDET
Université de Paris 3, FRANCE

- Nadia RODRÍGUEZ
Universidad Pontificia Comillas, ESPAGNE

- Louis-Jean ROUSSEAU
Office de la langue française et Rint, QUEBEC, CANADA

- Carla SACADURA CABRAL
Instituto de Lingüística Teórica e Computacional, PORTUGAL

- Caroline de SCHAETZEN
Institut Libre Marie Haps/Centre de Terminologie de Bruxelles, BELGIQUE

- Bettina SCHNELL
Universidad Pontificia Comillas, ESPAGNE

- Henri ZINGLÉ
Université de Nice-Sophia Antipolis, FRANCE

Personnes ayant apporté, à distance, leur contribution à la réunion

- Rodolfo ALPÍZAR CASTILLO
Centro de Traducciones y de Terminología Especializada, CUBA

- Ieda Maria ALVES
Universidade de São Paulo, BRESIL

- Alicia BERMOLEN
Universidad del Museo Social Argentino, ARGENTINE

- Susana G. de BLASCO
Comisión Uruguaya de Terminología para el Mercosur – URUTERM, URUGUAY

- M. Teresa CABRÉ I CASTELLVÍ
Universitat Pompeu Fabra/IULA, CATALOGNE, ESPAGNE

- Ileana CABRERA
Pontificia Universidad Católica de Chile, CHILI

- María Rosa CASTRO PRIETO
Universidad de Granada, ESPAGNE

- Manuel Célio CONCEIÇÃO
Universidade do Algarve, PORTUGAL

- Judith FREIXAS
Universitat Pompeu Fabra/Facultat de Traducció i Interpretació, CATALOGNE, ESPAGNE

- Bertha M. GUTIÉRREZ RODILLA
Universidad de Salamanca, ESPAGNE

- Dan MATEI
TermRom, ROUMANIE

- Carolina POPP
TermAr, ARGENTINE

- María POZZI
El Colegio de México, MEXIQUE

1. Ouverture de la réunion et élection d’un président de séance

Loïc Depecker, de la Délégation générale à la langue française, accueille les participants, qu’il remercie d’avoir accepté de participer à la réunion.

Daniel Prado, directeur du 2e Programme de l’Union latine, leur souhaite à son tour la bienvenue et propose de procéder à l’élection d’un président de séance. Sur sa suggestion et avec l’acceptation de l’ensemble des participants, M. Depecker se voit confier cette tâche. M. Prado rappelle que, cette rencontre du réseau étant une réunion de coordination, certains participants disposent d’un droit de vote, dans le cas où cette procédure s’avèrerait nécessaire au cours de la réunion. Il cite les noms des membres du Comité, qui sont, avec les représentants du Secrétariat, les seuls autorisés à voter, les autres membres du réseau assistant à la réunion uniquement en qualité d’observateurs.

Le président de séance donne la parole à Henri Zinglé, de l’Université de Nice, qui apporte des précisions sur l’organisation des journées Realiter. Il invite ensuite les participants à la réunion à se présenter brièvement.

2. Approbation de l’ordre du jour

L’ordre du jour proposé par le Secrétariat (cf. annexe 1) est approuvé, avec les modifications suivantes :

Diane Michaud, du Bureau de la Traduction des Travaux publics et Services gouvernementaux du Canada, demande l’ajout d’un point supplémentaire afin que soient abordées les perspectives de Realiter d’un point de vue général, et notamment en relation avec la constitution de banques de terminologie.

Débora Farji, de l’Union latine, propose que la nouvelle version du texte du Règlement du réseau soit étudiée au début des travaux, de façon à ce que les travaux en cours et les projets puissent par la suite être analysés dans la perspective du Règlement.

Ayant appris qu’en raison des grèves de transport aérien, MM. Fantapié, Boutayeb et Riondet ne pourront pas arriver à temps pour la discussion autour du vocabulaire de l’informatique ni du projet de formation à distance en terminologie, dont ils ont la responsabilité, le président de séance décide de remettre ces points à la fin de la réunion.

3. Approbation du compte rendu de la IVe Réunion de coordination du réseau

Le compte rendu de la IVe Réunion de coordination de Realiter est approuvé, avec les modifications suivantes :

Débora Farji fait part aux assistants d’une modification demandée par Mercè Lorente, de l’Institut Universitari de Lingüística Aplicada de l’Universitat Pompeu Fabra. En effet, son nom ne figure pas dans la liste des participants cités dans le compte rendu, alors qu’elle était présente à la réunion. Pour sa part, Diane Michaud signale qu’aucune mention n’a été faite, dans ce compte rendu, des documents transmis par le Bureau de la Traduction, préalablement à la IVe réunion de coordination, afin qu’ils soient distribués aux participants.

L’annexe 2 donne une copie du courrier qui avait alors été adressé par Mme Michaud à l’Union latine, de façon à ce que toute personne qui souhaiterait se les procurer puisse les demander au Secrétariat du réseau.

4. Activités de coordination du réseau. Rapport du Secrétariat

M. Depecker donne la parole à Débora Farji pour présenter le rapport du Secrétariat. Celui-ci ayant été distribué aux participants, ils procèdent à une lecture silencieuse du document. Puis, Mme Farji et M. Prado répondent aux questions des assistants.

Amelia de Irazazábal annonce que la traduction du texte sur les principes méthodologiques en espagnol est prête et a été envoyée à l’Union latine, contrairement à ce qui est indiqué dans le rapport. Débora Farji répond qu’elle n’a malheureusement pas pu la reproduire afin de la distribuer aux membres du réseau, comme elle l’a fait pour les autres versions, car le texte ne lui a pas été rendu dans sa version définitive ni sur support informatique.

Giovanni Adamo, du Lessico Intellettuale Europeo, demande des précisions sur la brochure. M. Prado dit qu’il s’agit en fait de dossiers de présentation du réseau. Il montre alors la proposition de maquette, la décrit et fait circuler, parmi les assistants, les deux modèles apportés, l’un en français et l’autre en italien. Il affirme que la Délégation générale à la langue française et l’Union latine financeront la conception de la maquette définitive, l’impression des chemises, communes à toutes les langues, et celle des feuilles volantes en français. Les institutions qui souhaiteront diffuser le dossier dans d’autres langues pourront demander à l’Union latine des chemises mais devront se charger de traduire et de reproduire les feuilles volantes.

Henri Zinglé soutient cette suggestion car elle permet la mise à jour régulière des informations.

A la question de Leticia Leduc, de l’Organización Mexicana de Traductores, sur la date à laquelle les dossiers pourront être prêts, Daniel Prado répond qu’ils le seront dès le mois de septembre en français et que, si quelqu’un peut traduire les textes en espagnol, ils pourront être distribués à Mexico.

Caroline de Schaetzen, de l’Institut libre Marie Haps, demande si le questionnaire sur les mémoires à quatre mains subsistera dans la version définitive, ce à quoi Débora Farji répond que l’Union latine avait envisagé de le conserver. Daniel Prado suggère que d’autres questionnaires soient éventuellement ajoutés, afin notamment de permettre aux institutions intéressées de contacter le réseau.

Débora Farji ajoute qu’une note d’information sur Realiter a été élaborée et pourrait être donnée par l’Union latine à tous ceux qui en feraient la demande.

Daniel Prado souligne ensuite d’autres aspects du rapport du Secrétariat : l’action menée auprès du ministère français des Affaires étrangères et la mention faite, dans les recommandations du rapport du projet Pointer, à l’établissement de liens entre les organisations européennes de terminologie et des réseaux tels que Realiter.

Loïc Depecker intervient pour expliquer pourquoi la France apparaît si présente dans le rapport du Secretariat. Il signale que la base de la politique linguistique de la France est le multilinguisme et que Realiter est le seul projet dans le cadre duquel la Dglf mène un travail multilingue. Dans ce sens, l’appui du ministère français des Affaires étrangères et la note qui a été envoyée aux postes à l’étranger ont été si importants à ses yeux et pour l’Union latine. Il ajoute qu’il conviendrait que les représentants des autres pays puissent en faire autant de manière à aider au financement du réseau. Enilde Faulstich, de l’Universidade de Brasília, émet le souhait que soit envoyée de France une note destinée aux autres ministères intéressés, sur ce qu’est la terminologie et en quoi consiste le travail de Realiter.

Daniel Prado estime qu’il revient aux membres du réseau de chaque pays de prendre la responsabilité d’agir dans ce sens, notamment auprès de son Ministère des Affaires étrangères, lorsqu’une réunion du réseau a lieu sur son territoire. Loïc Depecker pense que le réseau sera plus visible lorsque paraîtront les premiers dictionnaires panlatins, ce à quoi Leticia Leduc ajoute que la société IBM est d’ores et déjà très intéressée par le dictionnaire de l’informatique, même s’il faudrait montrer le travail réalisé le plus tôt possible. Parmi les questions diverses, Louis-Jean Rousseau demande au Secrétariat de vérifier qu’il est bien inscrit à la conférence électronique car il croit ne pas avoir reçu la totalité des messages envoyés.

5. Etude de la nouvelle version du texte du Règlement du réseau

l est procédé ensuite à l’étude de la nouvelle version du Règlement : le texte n’est pas discuté point par point, puisque cela a déjà été fait lors des deux précédentes réunions de coordination, mais les assistants qui le désirent apportent leurs commentaires après l’avoir lu.

Louis-Jean Rousseau prend la parole au sujet des catégories des membres. Il estime que les membres qui n’assistent pas aux réunions ne devraient pas avoir le droit de vote, puisqu’ils ne participent pas aux discussions et ne peuvent suivre toutes les explications qui y sont données. C’est pourquoi il propose l’institution d’une catégorie de “membre correspondant”. Bien que privés du droit de vote, les membres correspondants recevraient la documentation et participeraient aux travaux. Daniel Prado doute qu’il soit bon d’imposer aux membres l’obligation de participer aux réunions, dans la mesure où Realiter n’a pas de financements à leur proposer. Sa position est appuyée par Diane Michaud, qui considère que les membres intéressés doivent pouvoir participer par courrier. Caroline de Schaetzen abonde en ce sens, en affirmant qu’il faudrait offrir aux membres la possibilité de voter par correspondance ou par Internet.

Louis-Jean Rousseau précise que les membres correspondants peuvent être aussi bien des membres institutionnels qu’individuels.

Le présidence de séance demande aux assistants s’il y a des objections à la proposition de M. Rousseau. Face à la négative, cette proposition est approuvée et sera portée au chapitre 3, article premier. En conséquence, l’article 3 du même chapitre concernant les droits et les obligations des membres doit également être modifié.

Ensuite, Louis-Jean Rousseau propose de modifier l’alinéa 1 de l’article premier du chapitre 5, afin d’envisager l’éventuelle incorporation dans le réseau d’autres langues néolatines que celles énumérées dans cet alinéa. Sa proposition est approuvée et, à la suite d’un long débat sur la nouvelle rédaction du texte, l’alinéa est formulé de la façon suivante : “Le réseau s’intéresse aux langues néolatines représentées en son sein. A la date d’entrée en vigueur du présent Règlement, ces langues sont le catalan, l’espagnol, le français, l’italien, le portugais et le roumain”.

M. Rousseau fait ensuite une série d’observations et de propositions sur d’autres points du Règlement qui ont toutes reçu le soutien des autres participants et seront donc incorporées à la version définitive du Règlement. Elles sont énumérées ci-après.

A propos de l’article 4 du chapitre 5, relatif au Comité, il rappelle qu’au cours de la réunion de Barcelone, les participants s’étaient prononcés favorablement sur l’inclusion de membres des autres réseaux de terminologie latins parmi les 8 membres du Comité de Realiter. D’après M. Rousseau, une phrase devrait être ajoutée dans cet article afin de signifier que le choix des membres du Comité doit permettre de prendre en compte les réseaux membres de Realiter et que, si aucun membre du Comité ne représente les autres réseaux latins de terminologie, un représentant de ces derniers sera néanmoins invité à participer en tant qu’observateur aux réunions du Comité. En ce qui concerne l’article sur les compétences du Secrétariat, M. Rousseau affirme qu’il conviendrait de donner à celui-ci le droit d’établir des ententes de partenariat. La formulation de l’alinéa 1 de l’article 6 du chapitre 5 sera modifiée : “dont il assure la conduite” remplacera ainsi “dont il a l’entière responsabilité”.

Dans ce même article 6, à l’alinéa 3, portant sur les obligations du coordonnateur d’un groupe de travail, le dernier élément de l’énumération sera modifié de façon à ne pas alourdir les tâches du coordonnateur. Le rapport écrit des activités du groupe devra donc être fourni au Comité, à la demande du Secrétaire général, et en tout état de cause, avant la diffusion des résultats des travaux au lieu de deux fois par an.

L’alinéa 2 de l’article unique du chapitre 7 comporte, d’après M. Rousseau, une erreur en ce qui concerne le délai fixé pour la confirmation de l’acceptation du Règlement par les membres du réseau. Ceux-ci devront désormais communiquer par écrit au Secrétariat leur confirmation d’acceptation du Règlement au plus tard deux mois après l’envoi de celui-ci par le Secrétariat. De plus, dans un souci de simplification des tâches du Secrétariat, le point 3 du chapitre 7 sera modifié afin que le Règlement entre en vigueur à la même date que celle précisée dans l’alinéa 2 du même article.

Après M. Rousseau, la parole est donnée à Giovanni Adamo qui demande que la numérotation des articles soit modifiée de manière à être consécutive, à l’image de celle des chapitres, afin d’en faciliter la lecture. Cette proposition est approuvée.

M. Adamo demande également que la phrase “Le renouvellement du Comité a lieu intégralement”, au chapitre 5, article 4, alinéa 2, soit éclaircie, et que soit explicitée la possibilité de réélection des membres du Comité. Le sens de cette phrase est expliqué par l’assemblée comme étant une élection simultanée de tous les membres du Comité par opposition à un renouvellement partiel, par exemple, par moitiés. D’après M. Adamo, cela voudrait dire qu’en cas de démission d’un membre du Comité, celui-ci ne pourrait pas être remplacé et son poste resterait vacant. Après un débat sur la meilleure formulation de cet alinéa, la phrase citée par M. Adamo est supprimée, et donc toute définition sur le mode de renouvellement des membres du Comité, celui-ci restant ouvert tant que le réseau ne sera pas confronté dans la pratique à une telle situation. Pour faire mention à la possibilité de réélection des membres du Comité, la phrase suivante sera incorporée : “Les membres du Comité 9 peuvent être réélus”.