Lisboa 1995

 

IIIe Réunion de coordination du Réseau panlatin de terminologie

Centro de Estudos ComparadosUniversidade Nova de Lisboa et Union LatineAvec l’aide de la Junta Nacional de Investigação Científica e Tecnológica (JNICT)
la Délégation générale à la langue française (Dglf)
l’Instituto Camões et l’Istituto Italiano di Cultura.

Lisbonne

 27, 28 et 29 avril 1995

 

Liste de participants

  • M. Giovanni ADAMO
    Ass.I.Term., ITALIE
  • Mme Raquel ALVES
    Centro de Estudos Comparados, Universidade Nova de Lisboa, PORTUGAL
  • Mme Mioara AVRAM
    Institutul de Lingvistica, ROUMANIE
  • Mme M. Teresa CABRE I CASTELLVI
    Universitat Pompeu Fabra, CATALOGNE – ESPAGNE
  • M. João Malaca CASTELEIRO
    Academia das Ciências de Lisboa, PORTUGAL
  • Mme Patricia CHARLOT-DOREE
    Université de Paris III, FRANCE
  • M. Manuel Célio CONCEIÇÃO
    Unidade de Ciências Exactas e Humanas, Universidade do Algarve, PORTUGAL
  • Mme Madalena CONTENTE
    PORTUGAL
  • Mme Maria Rute Vilhena COSTA
    Centro de Estudos Comparados, Universidade Nova de Lisboa, PORTUGAL
  • M. Loïc DEPECKER
    Délégation générale à la langue française, FRANCE
  • Mme Violette DUBOIS
    Délégation générale à la langue française, FRANCE
  • M. Alain FANTAPIE
    Université de Paris III, FRANCE
  • Mme Débora FARJI
    UNION LATINE
  • Mme Enilde FAULSTICH
    Universidade de Brasília et Instituto Brasileiro de Informação em Ciência e Tecnologia, BRESIL
  • Mme Natividad GALLARDO SAN SALVADOR
    Departamento de Traducción e Interpretación, Universidad de Granada, ESPAGNE
  • Mme Maria de Lurdes GARCIA
    PORTUGAL
  • M. Joaquín GARCIA PALACIOS
    Facultad de Traducción y Documentación, Universidad de Salamanca, ESPAGNE
  • Mme Susana GIANELLI
    Coordinadora Uruterm (Comisión Uruguaya de Terminología), URUGUAY
  • Mme Maria Renée GOMES
    UNIÃO LATINA (Bureau du Portugal)
  • Mme Maria Teresa Rijo da Fonseca LINO
    Centro de Estudos Comparados, Universidade Nova de Lisboa, PORTUGAL
  • M. Hugo MARQUANT
    Centre de Terminologie de Bruxelles, Institut Libre Marie Haps, BELGIQUE
  • M. Rafael MARTIN-GAITER
    Instituto Universitario de Lenguas Modernas y Traductores, Universidad Complutense de Madrid, ESPAGNE
  • Mme Irene MENDES
    Junta Nacional de Investigação Científica e Tecnológica (JNICT), PORTUGAL
  • Mme Diane MICHAUD
    Bureau de la Traduction, Travaux publics et Services gouvernementaux, CANADA
  • Mme Maria Céu Caetano MOCHO
    Departamento de Estudos Linguísticos, Universidade Nova de Lisboa, PORTUGAL
  • M. Jorge PAEZ
    Departamento de Innovación Tecnológica, CINDOC-CSIC, ESPAGNE
  • M. José A. PASCUAL
    Departamento de Lengua Española, Universidad de Salamanca, ESPAGNE
  • Mme Zaida Correia Lopes PEREIRA
    Unidade de Ciências Exactas e Humanas,
    Universidade do Algarve, PORTUGAL
  • M. Daniel PRADO
    UNION LATINE
  • M. Louis-Jean ROUSSEAU
    Office de la langue française, QUEBEC – CANADA
  • Mme Deocinda RUAS
    INETI/CITI, PORTUGAL
  • M. Luigi SCANTAMBURLO
    Departamento de Estudos Linguísticos, Universidade Nova de Lisboa, PORTUGAL
  • M. Eduardo SOBREIRA
    UNIÃO LATINA (Bureau du Portugal)
  • M. Miguel Angel VEGA CERNUDA
    Universidad Complutense de Madrid, ESPAGNE
  • Mme Evelina VERDELHO
    Faculdade de Letras, Universidade de Coimbra, PORTUGAL
  • M. Telmo VERDELHO
    PORTUGAL
  • M. Henri ZINGLE
    LILLA, Université de Nice, FRANCE

Personnes excusées

  • M. Rodolfo ALPIZAR CASTILLO
    Centro de Traducciones y de Terminología Especializada, CUBA
  • Mme Sofía ALVAREZ
    CINDOC-CSIC, ESPAGNE
  • Mme Ieda ALVES
    Universidade de São Paulo, BRESIL
  • Mme Alicia BERMOLEN
    Universidad del Museo Social Argentino, ARGENTINE
    Représentée par Mme Enilde FAULSTICH
  • Mme Maria Carmen Romcy de CARVALHO
    Instituto Brasileiro de Informação em Ciência e Tecnologia, BRESIL
  • M. Valeriu CULEA
    TermRom Moldova, REPUBLIQUE DE MOLDAVIE
  • Mme Alicia FEDOR DE DIEGO
    Universidad Simón Bolívar, VENEZUELA
  • Mme Martine GARSOU
    Service de la Langue Française, Communauté française de Belgique, BELGIQUE
  • Mme Maria GROSSMAN
    Università degli studi del’Aquila, ITALIE
  • Mme Anne GUYON
    DISTB, Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, FRANCE
  • M. John HUMBLEY
    Centre de Terminologie et de Néologie, FRANCE
  • Mme Maria da Graça KRIEGER
    Universidade do Rio Grande do Sul, BRESIL
  • Mme Anne MAGNANT
    Délégation générale à la langue française, FRANCE
    Représentée par Loïc Depecker
  • Mme Gina MAMAVI
    Délégation générale à la langue française, FRANCE
  • M. Roberto MAYORAL ASENSIO
    Universidad de Granada, ESPAGNE
    Représenté par Mme Natividad GALLARDO SAN SALVADOR
  • M. Rolf MOOS
    Chancellerie fédérale suisse, SUISSE
  • Mme Carolina POPP
    TermAr – Grupo Argentino de Terminología, ARGENTINE
  • Mme Maria POZZI
    El Colegio de México, MEXIQUE
  • M. Marius SALA
    Institutul de Lingvistica, ROUMANIE
    Représenté par Mme Mioara AVRAM
  • M. Louis-Claude TREMBLAY
    Bureau de la Traduction, Travaux publics et Services gouvernementaux, CANADA Représenté par Mme Diane MICHAUD
  • M. Mário Augusto de Quinteiro VILELA
    Universidade do Porto, PORTUGAL
  • Mme Julia ZARCO
    CINDOC-CSIC, ESPAGNE

Synthèse des débats et principales décisions adoptées

La réunion de coordination du Réseau panlatin de terminologie qui s’est tenue au Portugal, à l’Universidade Nova de Lisboa, du 27 au 29 avril 1995, a rassemblé 40 participants de 8 pays, dont de nombreux observateurs. Près de 80 personnes ont assisté à la séance ouverte au public, au cours de laquelle les institutions membres du réseau ont présenté leurs activités terminologiques au public portugais (cf. ordre du jour de la réunion en annexe). Elle présente ainsi une double originalité : d’une part, c’est la première fois que le Réseau panlatin de terminologie tient une réunion dans un pays non francophone ; d’autre part, c’est la première fois qu’il ouvre ses portes à d’éventuels destinataires de ses travaux ou partenaires potentiels.

Les débats auxquels se sont livrés les membres du Réseau panlatin de terminologie ont été fructueux, notamment en ce qui concerne l’organisation formelle et les modalités de fonctionnement du réseau, ainsi que les principes méthodologiques qu’il appliquera désormais à ses travaux. La réunion de Lisbonne a également permis de dresser le bilan des activités en cours et de lancer de nouveaux projets.

Structure

En effet, sur la base d’un document élaboré par l’Union Latine, les participants à la réunion ont convenu de donner au réseau la structure suivante :

  • un secrétariat, qui continuera à être exercé par l’Union Latine, tant que les membres du réseau ne décideront pas le contraire, et aussi longtemps que l’Union Latine sera à même de l’assurer,
  • un comité, qui comportera au moins un membre par groupe linguistique, et deux par groupe linguistique intercontinental (espagnol, français, portugais), composé de représentants de groupes linguistiques ou géographiques – au moins deux pour les groupes intercontinentaux,
  • un secrétaire général, élu tous les 3 ans par les membres du comité, dont il fait partie, et qui aura pour rôle essentiel de représenter le réseau,
  • des groupes de travail, constitués autour d’activités dont ils auront l’entière responsabilité.

La constitution de modules nationaux est conseillée, qui devraient assurer le lien entre les institutions de leur zone d’influence, diffuser les résultats du travail du réseau et capter de nouveaux membres.

Les membres du réseau pourront être soit des individus, soit des institutions ; dans les deux cas, ils auront été présentés par deux des membres du réseau et acceptés par le comité, à la majorité simple.

Sauf décision contraire, le réseau considérera comme langues de préoccupation celles représentées au sein du réseau. Actuellement ces langues sont le catalan, l’espagnol, le français, l’italien, le portugais et le roumain.

La dénomination officielle du réseau sera celle qui a été utilisée jusqu’à présent, soit Réseau panlatin de terminologie, dans sa traduction dans toutes les langues latines représentées en son sein. L’acronyme Realiter a été adopté à Lisbonne comme équivalent.

Objectifs et activités

Il a été décidé d’ajouter un nouvel objectif spécifique au réseau, si bien que sa mission est désormais définie en fonction des objectifs suivants :

Objectif général

Favoriser un développement harmonisé des langues latines, compte tenu de leur origine commune et du fait qu’elles ont recours à des modes de formation lexicale voisins et qu’elles utilisent des formants semblables.

Objectifs spécifiques

1. Etablir des principes méthodologiques communs applicables à la réalisation des produits élaborés conjointement.

2. Mener des recherches en commun et créer des outils susceptibles de servir le développement des langues latines (nouvel objectif).

3. Elaborer des glossaires conjoints multilingues dans des domaines d’intérêt commun touchant la société.

4. Mettre en commun les matériaux de référence documentaires (y compris le contenu des cours de formation).

5. Favoriser la formation réciproque à travers les échanges de formateurs, d’experts et d’étudiants.

Le plan d’activités du réseau a été redéfini en conséquence. Voici un résumé de l’état d’avancement des activités en cours et une brève présentation des projets nés de la réunion de Lisbonne.

Concernant le premier objectif

  • Enquête qui devait aboutir à l’adoption de principes méthodologiques communs, dont les conclusions pourraient être éditées sous forme d’un petit fascicule à l’attention des techniciens et des experts non-terminologues (responsable : Office de la Langue Française du Québec) : le document préparé par le groupe de travail a été adopté après quelques modifications. Il regroupe des principes généraux du travail terminologique auxquels adhèrent les membres du réseau et constitue en quelque sorte sa profession de foi. Il sera traduit en portugais et adapté au travail des non-spécialistes, au Brésil, pour répondre à des besoins locaux.
  • Elaboration d’un guide méthodologique pour le travail terminographique (responsable : Office de la Langue Française du Québec, associé à la Délégation générale à la langue française) : il s’agit d’un nouveau projet dont le besoin s’est fait sentir lors de la réunion de Lisbonne, à la lumière du document sur les principes de base du réseau, dont il sera le prolongement. Ce guide ou recueil de textes donnera des indications pratiques pour le travail proprement dit et pourra être adapté à différents publics et à différents types de produits.

Concernant le deuxième objectif

Développement des outils informatiques d’exploitation de la table multilingue des formants (responsable : Université de Nice) : il s’agit de la première activité définie dans le cadre de ce nouvel objectif ; elle devrait donner lieu à la présentation d’un projet d’application d’ici la fin de l’année.

Concernant le troisième objectif

  • Vocabulaire multilingue de l’informatique (responsable : Délégation générale à la langue française) : le travail est coordonné par l’Université de Paris III. La nomenclature en français est déjà prête et une première adaptation en portugais et en espagnol a été faite. Le vocabulaire devrait être achevé pour décembre 1995.
  • Vocabulaire multilingue de l’environnement (responsable : Universidade Nova de Lisboa) : une première nomenclature a été présentée, qui devrait être complétée. Pour cela, sur la base d’une fiche de gestion de projet qui lui sera fournie, la responsable du groupe de travail fera une description du projet, du public et du cadre méthodologique qu’elle entend lui donner, et définira les modalités du partenariat et le calendrier en fonction desquels le travail sera effectué.

Concernant le quatrième objectif

  • Table d’équivalences multilingue des formants accompagnés de leur valeur sémantique, de leur étymologie et d’exemples (responsable : Universitat Pompeu Fabra) : la table est déjà prête en catalan, italien, portugais et roumain, et partiellement en français. Le travail en espagnol devrait être achevé avant décembre 1995.
  • Inventaire des enquêtes sur les ressources terminologiques existant dans les pays latins (responsable : Union Latine) : l’Union Latine met à jour en permanence un tableau de comparaison des enquêtes sur la terminologie.

Concernant le cinquième objectif

  • Inventaire des ressources de formation et des capacités d’accueil de stagiaires en terminologie dans les diverses institutions du réseau (responsables : Universitat Pompeu Fabra et El Colegio de México): le recensement des cursus de formation est mis à jour en permanence. Toute institution possédant des informations à ce sujet est priée de les communiquer à l’Union Latine ou aux responsables du groupe.
  • Recensement des mémoires à contenu terminologique et diffusion au niveau panlatin de thèmes communs de recherche (responsable : Institut Libre Marie Haps) : le questionnaire conçu par l’Institut Libre Marie Haps et revu par l’Union Latine a été adopté après quelques modifications. Dès que la nouvelle version sera rédigée et traduite dans toutes les langues du réseau, l’enquête sera lancée. Ses résultats seront dépouillés par le responsable du groupe de travail, qui devrait présenter un projet pour donner suite à l’enquête lors de la prochaine réunion plénière du réseau, en décembre 1995.
  • Elaboration d’un projet de formation à distance en terminologie (responsable : Université de Paris III) : nouvelle activité pour laquelle un projet devra être présenté à la prochaine réunion du réseau, en décembre 1995.

La création d’un ” web ” pour le réseau panlatin sera assurée par l’Universitat Pompeu Fabra, qui en a déjà ouvert un pour RITerm. Ce ” web ” viendra compléter les outils de communication et de diffusion du réseau, et notamment sa conférence électronique mise en place il y a plus d’un an, dont l’accès est réservé aux membres. Le travail du réseau s’intègre ainsi aux nouvelles technologies de l’information.

Le financement des activités du réseau continuera à être assuré jusqu’à nouvel ordre par les institutions participant aux groupes de travail. Pour ce qui est des activités de coordination, le réseau donne mandat à l’Union Latine pour demander, par le biais de ses organes de direction, des financements aux Etats membres.

Réunions

Les participants ont convenu d’instituer des réunions périodiques. Cependant, pour pallier le coût que représentent les voyages pour les institutions de certains pays, il a été décidé que deux réunions semestrielles, de natures différentes, seront organisées :

  • une réunion plénière annuelle, lors de laquelle la présence de tous les membres du réseau est souhaitée,
  • une réunion de coordination, qui devrait compter sur la présence du secrétariat, du comité et des responsables des groupes de travail.

Un certain équilibre par rapport à la représentativité linguistique et géographique des membres sera respecté, dans la mesure du possible, dans le choix des lieux de réunion. Dans un souci d’économie, les déplacements programmés de certains membres (par exemple, les réunions du Rint et de RITerm, les congrès de terminologie, etc.) seront pris en compte.

La prochaine réunion plénière du réseau se tiendra à Barcelone du 14 au 16 décembre 1995 et sera organisée par l’Universitat Pompeu Fabra, avec la collaboration de l’Union Latine et l’aide de la Délégation générale à la langue française. L’ordre du jour comportera, entre autres, les points suivants :

1. Acceptation des statuts du réseau présentés par l’Union Latine

2. Présentation du ” web ” du réseau (Universitat Pompeu Fabra)

3. Présentation d’un projet de guide méthodologique pour le travail terminologique (Office de la langue française et Délégation générale à la langue française)

4. Présentation de la table multilingue des formants terminée (Universitat Pompeu Fabra)

5. Présentation du vocabulaire multilingue de l’informatique complété (Université de Paris 3)

6. Présentation de l’état d’avancement du vocabulaire multilingue de l’environnement (Universidade Nova de Lisboa)

7. Présentation des résultats de l’enquête sur les mémoires de terminologie à quatre mains et proposition du suivi à donner à cette enquête (Centre de Terminologie de Bruxelles)

8. Présentation du projet de formation à distance (Université de Paris 3)

9. Présentation du projet d’application informatique pour la table des formants (Université de Nice)

La réunion proprement dite serait précédée d’une journée de présentation du projet d’enseignement rapide des langues romanes, auquel participent notamment MM. Bernard Quemada et Joaquín García Palacios, membres du réseau.