México 1996

 

Ie Assemblée générale du Réseau panlatin de terminologie

Organisation : Union Latine et Organización Mexicana de Traductores (OMT)Avec l’aide de : la Dirección de Humanidades de l’Universidad Autónoma de México et la Délégation générale à la langue française

Mexico

11 novembre 1996

Heure : 9h – 19h

 

1. Ouverture de la réunion

Après que Leticia Leduc (ci-après LL, de l’Organización Mexicana de Traductores) et Daniel Prado (ci-après DP, de l’Union Latine) ont souhaité la bienvenue aux participants, la réunion est déclarée ouverte, sous la présidence de LL. Y participent des membres de Realiter et quelques observateurs.

2. Approbation de l’ordre du jour et du compte rendu de la Ve Réunion de coordination

L’ordre du jour de la réunion est approuvé, avec les modifications suivantes, proposées respectivement par DP et Maria Teresa Cabré (ci-après MTC, de l’Institut Universitari de Lingüística Aplicada) :

- on procédera à l’élection du Secrétaire général (prévue au point 7) au cours de l’après-midi, à la suite de l’examen de nouveaux projets (point 11), une fois que les membres du Comité – reconduit ou modifié – auront pu se réunir, pendant une pause, afin d’étudier les éventuelles candidatures à cette fonction ;

- avant de débattre des droits et obligations des membres du réseau, on tentera d’apporter une réponse aux interrogations suivantes : qu’est-ce que Realiter? Qu’est-ce qu’un produit Realiter et sur quels critère peut-on baser cette appellation ? Comment élabore-t-on un produit Realiter, comment et auprès de qui le diffuse-t-on ? De quelle manière est-il financé ?

Le compte rendu de la Ve Réunion de coordination du réseau est également approuvé, en tenant compte du rectificatif suivant : Enilde Faulstich (ci-après EF, de l’Universidade de Brasília), par une lettre envoyée au Secrétariat du réseau avant cette réunion (cf. annexe 3), demande à ce que soit modifié le passage relatif au vocabulaire de l’environnement, où il est dit que “Enilde Faulstich indique qu’elle a reçu en février de Mme Lino une version du dictionnaire sur disquette afin d’ajouter…”. En réalité, elle n’a pas reçu la version du vocabulaire sur disquette, mais uniquement une version imprimée.

Une fois cette correction approuvée, Débora Farji-Haguet (ci-après DFH, de l’Union Latine) se fait l’écho de quelques commentaires reçus des membres du réseau, concernant le contenu du compte rendu et plus particulièrement les activités des groupes de travail. A ce sujet, veuillez vous reporter aux courriers adressés au Secrétariat par EF, Henri Zinglé (ci-après HZ, de l’Université de Nice-Sophia Antipolis) et Giliola Negrini (ci-après GN, de l’Istituto di studi sulla ricerca e documentazione scientifica) à l’annexe 3.

Plusieurs membres présents à la réunion formulent des remarques sur le déroulement de la réunion précédente, le contenu du compte rendu et la date à laquelle celui-ci a été distribué aux membres. MTC demande à ce que, même lorsqu’elles n’ont pas pu participer à une réunion, les personnes qui collaborent régulièrement au réseau reçoivent, immédiatement après la réunion, au moins le dossier de documentation qui aura été remis aux participants lors de celle-ci. Elle ajoute que ce n’est que très tardivement, au moment où elle a reçu le compte rendu, qu’elle a pris connaissance des commentaires qui avaient été faits sur la table des formants lors de la réunion de Nice. Joaquín García Palacios (ci-après JGP, de l’Universidad de Salamanca) demande pourquoi, alors que la réunion de Nice devait être une réunion de coordination, y ont participé autant de membres du réseau et de personnes extérieures, faisant de cette rencontre une réunion plénière. Louis-Jean Rousseau (ci-après LJR, de l’Office de la langue française) insiste sur le fait que les membres ne doivent pas recevoir le compte rendu des réunions si tardivement.

DP présente ses excuses pour le retard de l’envoi de la documentation, et notamment des comptes rendus, et saisit l’occasion pour demander à ce que ces derniers puissent être à l’avenir rédigés de manière plus synthétique. Il est convenu que, dorénavant, seront mentionnées, dans les comptes rendus de réunions, les décisions prises ainsi que leur motivation, mais pas le détail des différentes discussions, à l’exception des cas où un membre aurait demandé que certains propos émis lors de la réunion y soient rapportés. Au moment d’accepter le compte rendu de la réunion précédente, son contenu pourra être rectifié ou complété. En ce qui concerne les réunions de coordination et les réunions plénières, DFH confirme que, à l’avenir, ne devront participer aux premières que les membres du Comité et du Secrétariat, ainsi que les coordinateurs des groupes de travail, comme stipulé dans le Règlement, et que seules les secondes pourront être précédées ou suivies d’une réunion à caractère scientifique.

3. Rapport du Secrétariat

Ensuite, DFH présente le rapport du Secrétariat, qu’elle complète avec une synthèse des résultats de la procédure d’acceptation du Règlement. Elle ajoute que la traduction en espagnol du Règlement mentionnée dans le rapport a été insérée dans les chemises remises aux participants. Ensuite, elle montre la maquette du dossier de présentation de Realiter conçue par le Secrétariat.

Un débat s’élève sur l’emploi du terme “espagnol” ou “castillan” dans le Règlement – et sa pertinence – pour faire référence à la langue. On explique que, pour le moment, le texte est provisoire ; les membres hispanophones du réseau devront revoir la traduction proposée et se mettre d’accord sur la meilleure version, qui par la suite pourra être considérée comme une version officielle et diffusée hors du réseau.

Les membres présents, après avoir apporté quelques modifications au texte de la maquette, l’approuvent et autorisent le Secrétariat à l’imprimer. DP explique que l’Union Latine se chargera d’imprimer les chemises multilingues, qui seront utiles à tous les membres du réseau, ainsi que les feuilles intérieures, même si ces dernières sont uniquement en français. Les autres membres recevront des chemises et pourront traduire les feuilles intérieures en d’autres langues du réseau afin de les diffuser dans leurs pays ou régions respectifs, dès lors que le Secrétariat aura donné son aval.

On discute également de la liste officielle des membres du réseau : DFH confirme que le Secrétariat fera le nécessaire pour qu’elle soit établie au plus vite et afin de savoir exactement quels sont ceux qui ont accepté le Règlement en qualité de membres institutionnels ou en qualité de membres individuels.

4. Ratification du premier Comité du réseau

DP lit les noms des membres du premier Comité qui sont ratifiés dans leurs fonctions, sans objections. Les articles du Règlement correspondant aux attributions du Comité sont ensuite lus. On débat à propos des membres du Comité qui ne participent pas aux réunions pour des raisons financières et non par manque de volonté, en soulignant le fait que, d’après le Règlement, les membres du Comité qui ne participent pas à deux réunions consécutives cessent de faire partie de cet organe. On conclut qu’il est possible d’apporter des amendements au Règlement, ce qui, néanmoins, n’est pas judicieux pour le moment, étant donné qu’il vient d’être approuvé. Quoi qu’il en soit, on ne pourra l’amender que dans le respect des clauses qui y sont édictées. D’autre part, lorsque la question des moyens de financement du réseau sera abordée, on pourra étudier la possibilité, si des aides financières sont obtenues, de les attribuer en priorité à la participation des membres du Comité aux réunions. Les membres du Comité absents seront informés de leur ratification et il leur sera demandé de confirmer, dans un délai de un mois, leur souhait de continuer à faire partie du Comité.

5. Délibération sur les droits et obligations des membres du réseau

Avant de délibérer sur les droits et obligations des membres du réseau, la discussion s’attache à définir Realiter et ce qu’est un produit Realiter.

On définit Realiter comme un réseau de travail, dont les membres devront absolument être actifs, d’après ce que stipule l’article 6 du Règlement, c’est-à-dire travailler à l’un des projets de Realiter ou bien participer d’une façon ou d’une autre, par exemple, à des tâches de type plus administratif ou logistique, qui donnent une cohésion au réseau, en finançant des travaux ou des produits de Realiter, en traduisant les documents du réseau, etc. Les participants décident que, dans le cas où une institution financerait un travail ou un produit déterminé de Realiter, dont la réalisation est à la charge d’une autre institution ou personne, qu’elle soit membre ou non de Realiter, l’institution responsable de cette activité ou produit est l’institution qui finance, puisque c’est sa manière d’être membre du réseau. Si l’institution financée souhaite, de plus, faire partie du réseau, elle sera obligée de fournir une participation supplémentaire, quelle que soit sa modalité.

Un produit Realiter est un produit qui a été approuvé par le Comité et qui fait partie du plan de travail du réseau. Le Comité devra établir un plan de travail à moyen terme pour le réseau, en partant d’initiatives propres ou de projets présentés par les membres. Avec un programme à moyen terme, chaque membre aura toujours la possibilité de participer à une tâche et de conserver ainsi sa qualité de membre.

DFH lit l’article 7 du Règlement qui énumère les droits et obligations des membres sur lesquels l’Assemblée devra délibérer, afin d’orienter le Comité dans ses décisions. L’Assemblée donne son avis successivement sur chacun d’entre eux et adresse au Comité les recommandations suivantes :

- en ce qui concerne la durée de la qualité de membre : ce point n’est pas pertinent étant donné qu’on continue à être membre tant qu’on est actif. Le Comité sera toujours en mesure de vérifier si un membre est actif ou non grâce aux rapports qu’il présente ;

- en ce qui concerne le droit de vote et les modes de scrutin : tout membre institutionnel dispose de deux voix, et tout membre individuel dispose d’une voix; accepter des procurations : cependant, un membre absent à deux reprises consécutivement, même lorsqu’il a dressé une procuration, devient un membre correspondant ; ne permettre, ensuite, le recouvrement de la qualité de membre actif qu’après deux présences consécutives ; disposer d’un quorum de la moitié plus un des membres présents ou représentés par procuration pour former l’Assemblée ; ne pas accepter les procurations lorsque le scrutin porte sur des thèmes qui n’ont pas été abordés au cours des réunions précédentes ;

- en ce qui concerne les conditions d’usage des dénominations officielles et du logo du réseau : ne les utiliser que pour les produits approuvés par le Comité, et qui, bien entendu, font partie du plan de travail ; respecter la propriété intellectuelle des auteurs d’un travail, en mentionnant chacune des personnes qui y ont collaboré, bien que le produit soit officiellement la propriété du réseau et non des individus ; utiliser le logo de Realiter une fois que le produit est terminé et qu’il est conforme aux objectifs fixés par le Comité ;

- en ce qui concerne le financement du réseau : demander à l’Union Latine de présenter un rapport financier indiquant toutes les recettes et dépenses liées à Realiter ; charger un trésorier, qui fera partie du Comité, de contrôler la comptabilité du Secrétariat ; ventiler tout ce que chaque membre a apporté au réseau, que ce soit pour des tâches ponctuelles ou permanentes ; ne pas établir de quotas, étant donné que les membres apportent leur travail au réseau ; envisager la commercialisation les produits de Realiter ;

- en ce qui concerne l’obligation de présenter des rapports réguliers sur les activités menées dans le cadre du réseau : établir que les coordinateurs des groupes de travail présenteront deux rapports par an et chaque membre en présentera un – ce dernier 60 jours avant la réunion plénière -, établir également que les rapports des membres ne mentionneront que les activités destinées au réseau, et non leurs activités générales dans le domaine de la terminologie.

6. Débat sur les scrutins et le maintien des membres au sein des organes du réseau

Après que DP eut expliqué en quoi consistait exactement ce point de l’ordre du jour, Mercè Lorente (ci-aprés ML, de l’Institut Universitari de Linguística Aplicada) suggère que ce thème soit apprécié en fonction de différents niveaux de responsabilité : membre du réseau, coordinateur d’un groupe de travail, membre du Comité, Secrétaire général. Le débat est centré sur les conditions que doivent remplir les coordinateurs des groupes de travail, la question des responsabilités des membres du réseau et de celles des membres du Comité ayant déjà été abordée.

Il est convenu que le coordinateur d’un groupe de travail devra respecter les règles suivantes :

- respecter la méthodologie, o respecter les délais impartis lors de la planification du travail,

- présenter des rapports,

- répondre dans les rapports aux commentaires émis par le Comité et par l’Assemblée.

De même, les membres du réseau auront l’entière liberté de solliciter un nouveau coordinateur pour un groupe de travail en cas de manquement de celui qui avait été désigné à l’origine, afin de pouvoir atteindre les objectifs fixés par le réseau.

7. Exposé de la situation actuelle des travaux en cours

7.1 Travaux de terminologie à quatre mains

La coordinatrice du groupe, Caroline de Schaetzen (ci-après CdS, de l’Institut libre Marie Haps), est absente et n’a pas envoyé son rapport au secrétariat. DFH dit avoir reçu des informations de divers membres universitaires du réseau sur les thèmes abordés dans les travaux terminologiques de leurs étudiants, qui ont été publiés dans la revue Terminometro de l’Union Latine, comme cela avait été demandé lors de la réunion de Nice, en même temps que des informations précédemment fournies par CdS. Il est convenu que le Secrétariat demandera des informations à CdS sur l’opération pilote qui devait commencer au cours du dernier trimestre 1996, entre l’Institut libre Marie Haps et une université italienne.

7.2 Recueil de textes sur les principes et les méthodes de la terminologie

LJR, coordinateur du groupe, informe qu’il n’a reçu aucune réponse à sa demande de matériel pour ce recueil : il va lancer un nouvel appel à tous les membres du réseau pour participer à cette activité. Pour de plus amples informations sur ce projet, LJR renvoie aux documents qu’il a présentés au cours des réunions de Barcelone et de Nice.

7.3 Dictionnaire panlatin de micro-informatique

Loïc Depecker (ci-après LD, de l’Université de Paris 3) explique que, après la réunion de Nice, le groupe de cette université, qui coordonne le travail, a rencontré quelques problèmes liés au support informatique et à la présentation des données pour leur publication, qu’ils tentent de résoudre. Ils doivent notamment déterminer quelle sera la langue d’entrée à partir de laquelle les termes seront ordonnés dans le dépliant, et si le vocabulaire sera diffusé par Internet ou non.

DFH informe qu’elle a reçu de Rosa Castro Pietro (Universidad de Granada), qui a adapté le dictionnaire en espagnol, une lettre dans laquelle elle lui déclare : “no he recibido hasta la fecha [28/10/96] ni una versión sobre cómo quedó finalmente el diccionario para corregir los posibles errores que queden, ni ’maquette du dictionnaire tel qu’il serait présenté sur le web et dans le dépliant’, tal y como se dice en el acta de la reunión, todo lo cual me hace pensar si el español de España se incluyó…”. D’autre part, elle rappelle que, lors de la réunion de Nice, les participants avaient déjà donné leur accord pour publier le vocabulaire sur Internet.

La discussion s’oriente alors vers les caractéristiques que devra présenter le web de Realiter et l’usage qui sera donné à cet outil, et l’on convient de ce qui suit :

- tous les vocabulaires élaborés dans le cadre de Realiter et la table multilingue des formants seront diffusés par le biais du web,

- des règles de base communes pour la présentation uniformisée de chacun des vocabulaires dans le web seront établies,

- dans le cas où une institution ayant coordonné la réalisation d’un produit aurait son propre web, ledit produit serait proposé sur le web de l’institution, et un lien serait mis en place avec le web central de Realiter,

- il n’y aura qu’une seule porte d’accès au web de Realiter, la plus transparente possible, et les pages du web ne porteront que le logo de Realiter, et non celui des institutions membres.

La discussion s’oriente de nouveau sur le Dictionnaire panlatin de micro-informatique. LD confirme que l’Université de Paris 3 pourra présenter au Secrétariat du réseau, pour le mois de février 1997, une maquette du dépliant et une autre pour la publication du dictionnaire via le web. Dans le dépliant, la langue d’entrée sera le français ; néanmoins, tout membre souhaitant éditer le dépliant à partir d’une autre langue pourra le faire, en se basant sur la même maquette. Ce principe est adopté pour tous les vocabulaires du réseau ainsi que pour la table des formants. D’autre part, la maquette que l’Université de Paris 3 présentera pour la publication du dictionnaire de micro-informatique via le web devrait servir de modèle pour la future diffusion des autres vocabulaires par ce système.

7.4 Dictionnaire panlatin de l’environnement

En l’absence de Maria Teresa Lino (ci-après MTL, de l’Universidade Nova de Lisboa), coordinatrice du groupe, DFH transmet les informations que le Secrétariat a reçues. D’une part, Maria Rute Vilhena Costa (ci-après MRC), collaboratrice de MTL, l’a informée que, en raison des problèmes de santé de MTL, ils n’ont pas pu envoyer de rapport sur ce qui avait été réalisé concernant cette activité, bien qu’ils continuent le travail et pourront certainement en présenter les résultats lors de la prochaine réunion. D’autre part, Angels Egea (ci-après AE, de l’Universitat de Barcelona) a transmis une note au Secrétariat dont DFH donne lecture.

Etant donné que l’on a discuté au sujet de la conduite du groupe de travail sur le Dictionnaire de l’environnement au cours de trois réunions consécutives sans que la coordination du groupe réoriente le travail en fonction des commentaires faits par les membres, l’Assemblée décide de demander à MTL de présenter au Secrétariat du réseau, dans un délai de un mois après la distribution du compte rendu de la réunion, un rapport détaillé de l’état actuel du vocabulaire, et de s’engager à finir le travail dans un délai maximum de un mois. Si elle ne pouvait remplir cette mission, il reviendrait au Comité de décider s’il faut demander à une autre personne de coordonner les tâches en suspens.

7.5 Dictionnaire panlatin de la culture des céréales

DFH rappelle que le coordinateur de ce projet est Massimo Ragucci (ci-après MR, du Ministero delle Risorce Agricole, Alimentari e Forestali), qui n’a pas envoyé son rapport au Secrétariat. En revanche, ce dernier, a reçu des demandes d’information des membres du groupe de travail, en particulier de Manuel Célio Conceição, de l’Universidade do Algarve, qui ont essayé, sans succès, de se mettre en contact avec le coordinateur. DFH ajoute que ce projet a été présenté, au nom de MR, par Giovanni Adamo (ci-après GA, du Lessico Intellettuale Europeo) et que MR n’a participé à aucune réunion du réseau et qu’il n’a pas non plus approuvé le Règlement, ce pour quoi, il n’est pas officiellement membre du réseau. L’Assemblée décide de demander à GA un rapport détaillé des tâches réalisées et de celles qui restent à réaliser par le groupe que MR dirige, afin que le Comité puisse se prononcer sur la nécessité de continuer à soutenir la réalisation de ce vocabulaire.

7.6 Table multilingue des formants

MTC, coordinatrice du groupe de travail, en se référant au rapport envoyé pour la réunion de Nice, annonce que HZ lui a fait parvenir récemment des données supplémentaires sur les formants en français, et ajoute qu’elle considère que le travail de la table des formants est terminé et prêt à être édité. L’Institut Universitari de Lingüística Aplicada de l’Universitat Pompeu Fabra peut se charger de cette édition, sous forme de livre avec disquette (la langue des formants en entrée serait le catalan) et de sa mise sur le web du réseau. L’Assemblée approuve cette proposition. Il est, de plus, convenu que la couverture du livre devra se conformer à la charte graphique des chemises de Realiter présentée par le Secrétariat et porter les logos de l’IULA et de Realiter, créant ainsi une image qui identifiera une ligne de produits de Realiter. Les textes d’introduction seront rédigés par l’IULA. N’importe quelle autre institution du réseau pourra publier le même travail dans son pays, en faisant les adaptations nécessaires (entrée dans la table à partir d’une autre langue, traduction des textes d’introduction, etc.) En cas de bénéfices économiques, ceux-ci seraient destinés au réseau.

DFH constate que le Secrétariat a besoin de la collaboration des membres pour diffuser les documents du réseau et, plus encore, ses futures publications : en effet, il ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour le faire à son propre compte. Face à cette situation, il est convenu que chaque institution qui publiera la table des formants ou une autre publication se chargera de trouver un débouché dans son pays ou sa région, et de la diffusion.

Suite à la présentation des activités des groupes de travail, l’Assemblée parvient à la conclusion qu’il est, dorénavant, nécessaire de disposer d’une fiche de présentation de projets, qui servira de référence pendant la durée de chaque projet de Realiter, comme cela a été envisagé lors de la réunion de Nice. A ce sujet, DFH signale que, lors de cette réunion, Diane Michaud (ci-après DM, du Bureau de la Traduction du gouvernement fédéral du Canada) a distribué, à titre d’exemple, la fiche utilisée par le réseau francophone Rint, et que tous les membres ont été invités à faire parvenir leurs commentaires et suggestions au Secrétariat. Celui-ci n’a reçu qu’une proposition, du groupe Termisul (Brésil), qui figure dans les dossiers des participants avec le reste de la documentation. Maria da Graça Krieger (ci-après MGK, de ce groupe) donne quelques explications sur la fiche et la proposition est discutée. Il est convenu que le groupe Termisul fera les modifications signalées par les membres du réseau présents à la réunion, c’est-à-dire, regrouper les rubriques en sections par thèmes, ajouter une rubrique “budget” et des notes expliquant comment compléter chaque rubrique et, enfin, détailler les étapes du travail dans la rubrique “durée” ; le nouveau modèle de fiche sera alors rapidement envoyé au Secrétariat, afin que ce dernier puisse le transmettre à tous les membres.

D’autre part, DFH ajoute qu’elle annexera au compte rendu de la réunion les modèles de fiches du Rint mis à jour, envoyés par DM au Secrétariat.

8. Examen de nouveaux projets

8.1 Dictionnaire panlatin de terminologie

DFH informe que le Secrétariat n’a reçu aucune information relative à ce projet de la part d’Amelia de Irazazábal (ci-après AdI). D’autre part, elle se reporte à la lettre que GN a envoyée au Secrétariat sur ce projet, dans laquelle elle déclare se retirer du groupe de travail, et donc de sa coordination. Par conséquent, l’Assemblée décide de demander à AdI qu’elle présente au Secrétariat le projet du Dictionnaire panlatin de terminologie, par écrit, selon la fiche de présentation de projets proposée par le groupe Termisul et approuvée lors de la réunion, pour que le Comité puisse étudier avec attention la proposition avant de décider si elle sera incorporée ou non au programme des activités pour l’année prochaine.

8.2 Dictionnaire panlatin d’Internet

DFH rappelle que l’idée d’un Dictionnaire panlatin d’Internet a été émise lors de la réunion de Nice, à l’initiative de DM, LJR et LD, et ajoute que DM a fait parvenir au Secrétariat une proposition écrite afin qu’elle soit distribuée aux participants de la réunion de Mexico (voir chemises). Les personnes présentes lisent la proposition et le débat commence. Il apparaît immédiatement que la proposition ne prend pas en considération les Principes méthodologiques du travail terminologique adoptés par le réseau, notamment en raison des points suivants :

- les langues latines représentées au sein de Realiter ne bénéficient pas d’un traitement égalitaire : priorité est donnée à l’espagnol, au français et au portugais ;

- en conséquence, tous les pays de Realiter ne sont pas impliqués dans le projet, ce qui va à l’encontre de ce qui est avancé au point 6 de la proposition ;

- il est nécessaire de désigner un seul coordinateur pour le groupe de travail (au lieu de trois) ;

- la proposition confond, dans sa présentation, les états membres de l’Union Latine et les institutions membres de Realiter.

Indépendamment de ce qui est dit précédemment, l’Assemblée se montre a priori intéressée par la proposition; en particulier LL, MTC et MGK seraient prêtes à participer à un éventuel groupe de travail. On décide donc de demander a DM, auteur du projet, de modifier la proposition, de manière à ce que soient respectés les Principes méthodologiques du travail terminologique et d’envoyer une nouvelle proposition au Secrétariat au plus tôt.

8.3 Dictionnaire panlatin du droit de l’environnement

MGK résume le projet, présenté et distribué dans les chemises des participants, et explique que la version actuelle reprend la proposition présentée lors de la réunion de Nice, assortie des modifications suggérées par les participants. En réponse à une question consistant à savoir si le projet ne court pas le risque d’être confondu avec le Dictionnaire panlatin de l’environnement – déjà en cours d’élaboration par le réseau -, MGK précise leurs différences, confirmées par Sofía Alvarez (ci-après SA, du CINDOC). Plusieurs des membres présents (MTC, SA ou plutôt, le CINDOC, en la personne de Jorge Paéz, Isabel Diéguez du Chili, María Pozzi du Mexique et Rodolfo Alpízar de Cuba) expriment leur volonté de participer à ce travail. L’Assemblée accepte ce projet et propose que le groupe commence à travailler immédiatement, sous la coordination de MGK.

8.4 Projet de formation à distance en terminologie

DFH déclare que le Secrétariat n’a reçu aucune information sur ce projet. DP explique que, en réalité, bien plus qu’un projet de Realiter, il s’agit d’une proposition qu’Alain Fantapié, de l’Université de Paris 3, pensait présenter à l’occasion d’un appel d’offres de la Commission de l’Union Européenne, et qui, selon lui, une fois approuvée et mise en œuvre, pourrait s’étendre aisément à l’ensemble des pays représentés dans Realiter. Donc, étant donné qu’il ne s’agit pas d’une proposition à court terme destinée spécifiquement à Realiter, l’Assemblée s’accorde à retirer ce projet, pour le moment, du plan d’activités.

8.5 Exploitation de la table multilingue des formants

En l’absence de HZ, qui avait fait la proposition d’exploiter la table des formants, DFH lit le paragraphe de la lettre qu’il a envoyée au Secrétariat (se reporter à l’annexe 3), dans lequel il nuance l’opinion de MTC, quant à l’utilité de la Zstation dans la proposition d’une exploitation intéressante de la table multilingue des formants. MTC répond que qu’elle partage, sur le fond, l’idée maîtresse d’HZ, mais qu’elle préfère une application de la table des formants à court et moyen terme, et non pas à long terme comme celle proposée par HZ. MTC ajoute qu’elle a l’intention de proposer un projet alternatif d’application de la table des formants en collaboration avec JGP. LD intervient et pense que l’ingénierie linguistique permet actuellement de développer des applications moins restrictives et qu’il convient, donc, de considérer cette perspective. MTC répond qu’elle n’accepte pas l’adjectif “restrictif ” que LD a employé pour qualifier sa proposition. Il s’agit, au contraire, d’une proposition pointue que l’ingénierie linguistique utilisera à court terme et qui ne sera pas basée sur des recherches à long terme.

JGP ajoute pour sa part qu’il s’est senti gêné lorsqu’il a appris, à la lecture du compte rendu de la réunion de Nice, que HZ et son équipe de collaborateurs utilisaient les formants en espagnol qu’il avait fournis à Realiter dans une application différente, sur laquelle il n’avait pas été consulté. ML complète ce qui a été dit précédemment par MTC et lit ce que HZ lui-même dit dans l’annexe 7 du compte rendu de la réunion de Nice : “Comme indiqué lors de la IVe réunion de Realiter à Barcelone, une exploitation directe de la table des formants n’est pas possible du fait que les applications visées exigent des connaissances de haut niveau concernant la syntaxe interne des dérivés et des composés ainsi que le calcul sémantique. L’approche base de données n’étant pas adaptée au traitement de ce type de problèmes, il a fallu se tourner vers les techniques d’intelligence artificielle”.

MTC insiste sur le fait qu’elle ne cherche pas à évincer le travail de HZ ; elle souhaite en revanche que le Comité évalue si ce projet a sa place parmi les activités du réseau, étant donné qu’un seul membre du réseau y participe et qu’il pense que le travail ne peut pas être remanié.

L’Assemblée convient que le Comité doit décider, une fois que la proposition de MTC et de JGP aura été présentée et comparée avec celle de HZ – éventuellement modifiée par son auteur s’il le juge opportun -, si les deux projets sont viables et s’ils peuvent être maintenus dans le programme d’activités du réseau. Pour cela il est demandé à ce que les deux propositions fixent des délais et les caractéristiques précises du produit à élaborer, et prouvent son utilité dans l’harmonisation de toutes les langues néolatines représentées dans le réseau.

9. Election du Secrétaire Général

Les membres du Comité présents à la réunion délibèrent en privé sur l’élection du Secrétaire général. Ensuite, lors de la réunion plénière, LL lit l’article 16 du Règlement relatif aux attributions du Secrétaire Général, et rapporte que, en l’absence de candidatures spontanées à la fonction de Secrétaire Général ou de propositions de candidats, les membres du Comité ont élu DP en tant que Secrétaire Provisoire, pour une période d’un an, c’est-à-dire jusqu’à la prochaine réunion plénière. En l’absence d’objection de l’Assemblée, DP accepte la proposition, tout en précisant qu’il présentera sa démission lors de la prochaine réunion plénière du réseau, pour permettre à tout autre membre de présenter sa candidature.

10. Programme d’activités pour 1997

DP déclare que l’année 1997 devra être une année de publication de projets, tout du moins en ce qui concerne le Vocabulaire panlatin de micro-informatique et la Table multilingue des formants. Il considère qu’il sera plus difficile de publier le Vocabulaire panlatin de l’environnement, car on ne dispose pas encore d’éléments suffisants. D’un autre côté, il est convenu qu’il faudra avancer sur les dictionnaires de terminologie et d’Internet, si ce dernier est modifié correctement, et si tous deux sont acceptés par le Comité. En revanche, on ne retraitera pas, pour le moment, du projet de formation à distance.

11.Web de Realiter

DP rappelle que ce thème a suffisamment été abordé au cours de la réunion (voir §7.3 et 7.6 plus haut), tout en mettant en exergue deux aspects importants à prendre en considération :

- un seul accès renverra à Realiter,

- le web devra avoir un seul logo, celui de Realiter.

12. Election et lieu des réunions pour l’année 1997

Comme les participants n’ont formulé aucune proposition, DP rappelle que GA a proposé, au cours de précédentes réunions, d’organiser une réunion à Rome fin 1997. La prochaine réunion plénière pourrait se tenir là-bas, profitant aussi du fait que plusieurs réunions scientifiques de terminologie sont susceptibles d’avoir lieu dans cette ville en octobre 1997 : une réunion de professeurs européens, une assemblée de l’Association européenne de terminologie, etc.

Il est convenu que le Secrétariat et GA se concerteront afin de déterminer si cela est viable d’organiser la réunion à Rome, comme cela a été proposé.

13. Sujets divers

DFH informe que le Secrétariat distribuera la liste des coordonnées des institutions et des personnes ayant accepté le Règlement, et l’Assemblée décide que, dorénavant, seules ces dernières seront considérées membres de Realiter.

MTC informe que tous les membres du réseau recevront gratuitement le compte rendu de la Journée panlatine de terminologie, qui a eu lieu à Barcelone en décembre 1995, publié par l’Institut universitaire de linguistique appliquée de l’université Pompeu Fabra.

14. Clôture de la réunion

A 19 heures, la première réunion plénière Realiter est close. Les participants remercient LL et le Secrétariat du réseau d’avoir organisé et conduit la réunion dans d’excellentes conditions.