VIe Assemblée générale du Réseau panlatin de terminologie
Rome
29 novembre 2003
Étaient présents :
- Abejón, Teresa
- Adamo, Giovanni
- Alvarez, Sofía
- Cabré, Maria Teresa
- Célestin, Tina
- Colomer, Rosa
- Conceiçao, Manuel Célio
- Correia, Margarita
- Depecker, Loïc
- Desmet, Isabel
- Estella Clota, Marta
- Faulstich, Enilde
- Gallardo, Natividad
- Gómez de Enterría, Josefa
- Huard, Gabriel
- Irazazábal, Amelia de
- Lino, Maria Teresa
- Negrini, Giliola
- Nuñez, Singala Manuel
- Prado, Daniel
- Pozzi, María
- Rousseau, Louis Jean
- Rodríguez Ortega, Nadia
- Schnell, Bettina
- Sévigny, Nicole
- Valiquette, Michèle
Absents justifiés :
- Leduc, Leticia
- Mayar, Marie Pierre
- Popp, Carolina
1. Accueil des participants et ouverture de la réunion
Le Secrétaire général, Loïc Depecker, ouvre la VIe réunion plénière de Realiter et souhaite la bienvenue aux participants.
2. Élection du Président de séance
L. Depecker propose, comme c’est la tradition, que Giovanni Adamo préside la réunion. Sa proposition est adoptée à l’unanimité.
3. Approbation de l’ordre du jour
Il est suggéré qu’un point supplémentaire soit ajouté pour présenter un nouveau projet.
L. Depecker signale qu’il y a une erreur de frappe dans la numérotation concernant le point 6 et propose que les nouveaux projets soient présentés dans le point « Divers ».
Après les modifications proposées, l’ordre du jour est adopté.
4. Approbation du compte rendu de la 5e réunion plénière de Realiter
Le compte rendu de la dernière réunion plénière du Réseau (Bruxelles, 24 novembre 2001) n’ayant pas suscité de commentaires, est approuvé à l’unanimité.
5. Publication et diffusion des travaux de Realiter
L. Depecker présente la brochure Realiter 1993-2003 – 10 ans d’aménagement terminologique des langues d’origine latine et signale qu’il s’agit d’un document provisoire, élaboré à partir du français, à soumettre aux membres du Réseau afin d’être complété ou modifié. Ainsi, il serait souhaitable que les membres du Réseau collaborent à l’élaboration de ce document en complétant la liste des normes de terminologie traduites dans une (ou plusieurs) langue(s) néolatine(s) et des principaux organismes en terminologie, et en proposant une bibliographie en terminologie des langues néolatines.
La bibliographie doit être sélective et avoir une visée pratique : documents accessibles, de base et d’actualité. Elle ne doit pas excéder une centaine de références bibliographiques.
Elle doit être présentée selon la Norme ISO 46 et peut contenir :
des ouvrages de terminologie : manuels, politiques d’emprunt, méthodologie ;
des revues spécialisées (s’inspirer de la bibliographie présentée par Termisti) ;
des programmes, des logiciels de terminologie ;
des actes (colloques, congrès, conférences) de terminologie ;
des dictionnaires de néologie.
Elle ne contiendra pas d’articles.
La réception des données bibliographiques se fera au Secrétariat de Realiter qui sera chargé de les envoyer aux responsables linguistiques qui feront la sélection pertinente.
En ce qui concerne les « Organismes en terminologie », Daniel Prado informe que l’Association européenne de terminologie-AET (http://www.eaft-aet.net) a élaboré une classification des associations et organismes professionnels qui peut servir de modèle.
Maria Teresa Cabré propose de mentionner plutôt des groupes universitaires de travail au lieu des universités dans la liste des organismes de terminologie.
Tina Célestin propose d’inclure les membres institutionnels du Réseau.
L. Depecker suggère de joindre le site web et l’adresse électronique des organismes à proposer.
Nicole Sévigny propose que le Secrétariat rappelle les objectifs poursuivis par ce document et délimite les champs de travail dans le message à envoyer à tous les membres du Réseau.
L. Depecker présente ensuite le Cédérom Realiter 1993-2003, qui contient une présentation du Réseau, le Règlement, l’ensemble des travaux réalisés, la liste des membres et la liste des réunions organisées à ce jour.
Les différents travaux sont présentés sous forme de bases de données dotées d’un moteur de recherche permettant de consulter les données à partir de chaque langue de travail.
Il s’agit aussi d’un prototype distribué aux membres présents à cette réunion. Le Secrétariat souhaite recevoir des observations et/ou commentaires avant de faire une édition définitive du cédérom en question.
Date limite de réception des commentaires pour la brochure et le cédérom : 29 févier 2004.
Le thème spécifique de la publication et de la diffusion des travaux de Realiter est soumis à discussion et les point suivants sont soulevés :
les publications peuvent-elles être commerciales ?
le tirage doit-il être limité ?
l’importance de l’édition des travaux sur papier, question de prestige pour le Réseau ;
les problèmes de propriété intellectuelle sont à définir avec les éditeurs ;
la délimitation dans le temps des droits d’un éditeur sur les données ;
il convient de ne pas faire de démarches individuelles auprès des éditeurs ;
si un éventuel éditeur s’intéressait aux travaux, il faudrait définir les règles de diffusion des données sur Internet.
En ce qui concerne la commercialisation des travaux terminologiques, les points suivants sont abordés :
il existe des doutes sur la vente des travaux terminologiques ;
existe-t-il des besoins réels d’acheter des lexiques en sept langues ?
la vente de ce type de produit semble peu rentable ;
il y a des domaines et des pays où la vente de ces produits pourrait marcher ;
le type de produits élaborés par Realiter se diffuse très mal ;
le droit d’utilisation d’une publication après 3 ans n’a aucun intérêt, étant donné la validité et la pérennité des données ;
la terminologie imprimée n’est pas un marché rentable.
Un groupe de travail s’est constitué afin d’étudier les principes de base concernant la publication et la diffusion des travaux de Realiter. Il est composé comme suit :
Margarita Correia, coordinatrice du travail
Gabriel Huard
Loïc Depecker
Natividad Gallardo
Le mandat de ce groupe de travail est le suivant :
mettre en place des principes d’édition des travaux du Réseau ;
définir le public visé ;
délimiter le type de diffusion et d’édition ;
déterminer un modèle de contrat d’édition, les clauses, le schéma, les lignes politiques d’édition ;
tenir compte de la réutilisation des données comme condition préalable à soumettre aux éditeurs.
6. Situation des travaux en cours
6.1 Glossário de biotecnologia
Enilde Faulstich, coordinatrice de ce projet, informe que le travail est presque terminé. La seule difficulté concerne les termes en langue roumaine qui n’ont pas été révisés dans leur totalité ; il manque encore la catégorie grammaticale pour une centaine de termes. Étant donné cette situation, elle a décidé d’éliminer toutes les données en langue roumaine afin de conclure le glossaire dans les mois qui suivent.
6.2 Terminologia dos contratos de comércio internacionais
Isabel Desmet, responsable de la coordination de ce projet, présente un dossier sur l’état d’avancement du Léxico panlatino dos contratos de comércio internacionais. (voir annexe).
À ce jour, les données en galicien, catalan et espagnol d’Espagne ont été envoyées.
I. Desmet propose aux responsables des autres langues de fixer le 29 février 2004 comme date limite d’envoi des données.
Maria Pozzi signale au Secrétariat qu’elle s’était proposée pour participer à ce projet lors de la réunion de coordination qui a eu lieu à Bruxelles (15/06/2002) et qu’elle n’a pas reçu les données concernant ce projet. I. Desmet informe qu’elle ne faisait pas partie de la liste que le Secrétariat lui a envoyé et propose de lui envoyer les données de suite.
6.3 Vocabulari del genoma humà
M. T. Cabré lit le rapport envoyé par Mercè Lorente, responsable de la coordination de ce projet mené par le groupe de terminologie IULATERM de l’Institut Universitari de Lingüística Aplicada (Universitat Pompeu Fabra). (voir annexe).
La fin du projet est prévue pour le premier trimestre 2004. Les langues de travail de ce projet sont : anglais, catalan, espagnol, français, galicien, italien, portugais et roumain. Le travail sera diffusé sur Internet et publié sur papier.
Le Secrétariat s’occupera de relancer les responsables linguistiques de langue roumaine et de l’espagnol d’Uruguay.
6.4 Vocabolario panlatino dell’Emodinamica
G. Adamo, coordinateur de ce projet, présente un rapport verbal faisant état de l’avancement du projet. Ainsi, il serait en mesure d’envoyer aux membres participants de ce projet une version préliminaire pour révision d’ici peu et de pouvoir ensuite l’éditer. Fin du projet prévu : Pâques 2004. L’édition sur papier du travail pourrait être réalisée dans le cadre de l’université, sans cession des droits d’auteur.
6.5 Neologismos económicos en las lenguas románicas a través de la prensa
M. T. Cabré lit le rapport envoyé par Judith Freixa, responsable de la coordination de ce projet mené par le groupe de terminologie IULATERM de l’Institut Universitari de Lingüística Aplicada (Universitat Pompeu Fabra) et informe que le projet est terminé. La base de données a été complétée et elle propose de faire la publication de ce travail sur cédérom et de faire une édition papier.
Il faut encore réviser les données. M. T. Cabré ajoute que dans la ligne de continuation de ce projet, elle présentera un projet de création d’un Réseau d’observatoires de néologie et note parmi les aspects positifs de ce projet, la méthodologie commune de travail, la réutilisation des données et l’élaboration des articles collectifs.
6.6 Lexique panlatin du commerce électronique
G. Huard informe que le travail est terminé et remet au Secrétariat un cédérom avec la totalité des données. Il remercie les membres du Réseau qui ont participé à l’élaboration de ce lexique et propose au Secrétariat de diffuser le contenu du cédérom sur le site de Realiter afin que les membres du Réseau concernés puissent faire une dernière révision de l’ensemble du travail.
Ainsi, il est décidé d’installer ce travail sur le site du Réseau dès que possible et durant trois mois pour sa révision. Le Secrétariat est chargé de voir la possibilité de créer un lien direct avec le Bureau de la traduction afin de faciliter le traitement des commentaires et/ou observations à proposer par les membres du groupe de travail.
6.7 Glosario Terminologia de la Terminologia
Amelia de Irazazábal, coordinatrice de ce projet, informe que le travail a beaucoup avancé. À ce jour, il y a environ 1 200 fiches réalisées. Elle indique que les auteurs considérés à titre de sources bibliographiques ont été les suivants : M. T. Cabré, ouvrages du CINDOC, Sager, Wuster.
A. Irazazábal informe qu’il faut maintenant compléter les définitions. Elle informe qu’ils ont aussi les données en allemand et demande à l’Assemblée si elle doit éliminer ou pas l’allemand comme langue de travail.
G. Adamo est d’avis que l’allemand devrait être conservé puisque c’est la langue d’origine de la terminologie dans le monde. L’Assemblée décide à l’unanimité de garder la langue allemande.
Natividad Gallardo considère que les langues latines doivent être privilégiées. M. T. Cabré est d’avis que les données dans les langues non latines devraient apparaître d’une autre manière.
Maria Teresa Lino propose que les données soient présentées en annexe.
Natividad Gallardo signale qu’il faudrait maintenir les critères déjà appliqués auparavant pour le traitement de l’anglais et que, d’après cette logique, l’allemand devrait figurer au même titre que les autres langues.
G. Adamo rappelle que ce sujet a été déjà discuté dans le passé, lors d’une réunion à Barcelone.
A. de Irazazábal propose de résoudre le problème en incluant un annexe avec des références.
Le groupe de travail sur ce projet est composé comme suit :
Maria Graça Krieger et Ana Maria Maciel (portugais du Brésil)
Maria Pozzi (espagnol de México)
Giovanni Adamo (italien)
Maria Teresa Lino (portugais du Portugal)
Termigal (galicien)
IULA et TERMCAT (catalan)
Le Secrétariat s’occupe de contacter Ioana Radulescu, responsable linguistique de la langue roumaine, pour trouver d’éventuels spécialistes intéressés pour participer à ce projet et de confirmer la participation de John Humbley.
6.8 Actualización del trabajo terminológico de la norma ISO 704:2000
M. Pozzi considère que la réalisation de ce travail est obsolète étant donné que la norme 704 est en train d’être révisée et qu’elle est susceptible de subir des modifications.
T. Célestin demande à recevoir des renseignements pour prendre une décision.
Carolina Popp, coordinatrice de ce projet, a envoyé un rapport sur l’état d’avancement de ce projet. Le Secrétariat prendre contact avec elle pour avoir des précisions.
Par ailleurs, D. Prado informe que l’Union latine a financé la traduction en espagnol de cette norme car l’organisme de normalisation de l’Uruguay était prêt à l’adopter. La traduction a été réalisée par Lucia Fabbri. A. de Irazazábal demande s’il serait possible de recevoir la traduction en question.
L. J. Rousseau rappelle que la traduction des normes ISO doit être réalisée rapidement car les normes changent beaucoup.
6.9 Sistemes de gestiò de la qualitat. Fonaments i vocabulari. Norma ISO 9000 :2000
Marta Estella Clota lit le rapport envoyé par Rosa Mateu, de l’Institut Joan Lluís Vives, coordinatrice de ce projet, et informe que la plupart des langues ont été transmises. Le travail comprend 80 termes. Les autres langues néolatines, portugais et roumain, qui n’ont pas encore été traduites sont les bienvenues.
E. Faulstich informe qu’il est très difficile de réaliser la traduction sollicitée à cause des problèmes d’accès au matériel de base.
Manuel Celio Conceição signale qu’il ne sait pas si la norme existe en portugais et propose de se renseigner.
Dans le cas où il faudrait acheter la norme, M. T. Cabré demande si l’Union Latine pourrait le faire. D. Prado répond que, si cela s’avère nécessaire, elle pourra l’acheter en Espagne.
7. Examen du projet du Bureau de la traduction sur le « Cadre de production Realiter »
L. Depecker rappelle que ce document est le fruit de l’expérience de deux travaux coordonnés par le Bureau de la traduction.
G. Huard considère que le Réseau doit produire rapidement avant que les données soient obsolètes.
E. Faulstich signale qu’il faudrait faire la différence entre « variante » et « variedades » et propose que les travaux de Realiter qui auraient comme langue de départ le portugais devraient avoir comme langue source le portugais du Portugal.
D. Prado considère que cela peut être un problème pour le public étant donné qu’il s’agit des travaux qui sont censés être diffusés dans plusieurs pays. Il considère que l’on ne doit pas exiger du lecteur la compréhension de l’approche utilisée au moment de la réalisation du travail.
Louis Jean Rousseau considère que les questions concernant le marquage topolectal implique la « réanimation » du groupe de travail qui a établi les normes du Réseau. À son avis, le travail de ce groupe doit être permanent.
L. Depecker appuie cette proposition et propose d’organiser, lors de la prochaine réunion plénière, une journée de travail sur ce sujet.
La proposition est approuvée à l’unanimité.
Le groupe de travail concerné serait chargé d’organiser la thématique de cette journée.
L. J. Rousseau considère que lors de ce séminaire ou journée de travail, il faudra arriver à des conclusions.
T. Célestin est d’avis qu’il ne faut pas non plus éliminer la possibilité de pouvoir discuter les questions d’ordre méthodologique et que cela n’exclut pas l’idée que le groupe de travail prépare préalablement la journée de discussion.
Par ailleurs, il serait important de pouvoir intégrer rapidement le cadre de production dans la brochure de Realiter. Les recommandations soumises par le Bureau de la traduction pourraient ainsi faire partie de ce document sans avoir à attendre la prochaine réunion du Réseau.
G. Huard propose un délai d’un mois pour que les membres de Realiter envoient leurs commentaires.
Le Secrétariat est chargé d’envoyer aux membres le document en question.
Le groupe de travail concernant les aspects méthodologiques est composé comme suit :
M. T. Lino
M. T. Cabré
R. Colomer
L. J. Rousseau, coordinateur
8. Célébration du 10e anniversaire de Realiter
L. Depecker rappelle que la première réunion pour la création du Réseau s’est tenue à Paris au mois de décembre 1993.
M. T. Cabré propose de rendre hommage à Philippe Rossillon et à Bernard Quemada, les deux personnalités qui ont lancé l’idée de créer ce Réseau.
D. Prado propose d’écrire une lettre à B. Quemada en signe de reconnaissance, afin de lui montrer les résultats de leurs idées.
M. T. Cabré propose d’organiser une fête en commémoration du 10e anniversaire qui pourrait se tenir lors de la prochaine réunion plénière.
9. Lieu et date de la prochaine réunion
M. T. Cabré propose que la prochaine réunion plénière de Realiter soit organisée dans le cadre du IIe Sommet mondial de la terminologie et du IXe Symposium de RITerm, au mois de décembre 2004. La proposition est adoptée à l’unanimité.
Ainsi, la prochaine réunion plénière se tiendra à Barcelone les 24 et 25 novembre 2004
L. Depecker informe que C. Popp a envoyé une disquette au Secrétariat contenant l’outil, mais celle-ci n’a pas pu être utilisée pour des raisons techniques. Elle a aussi envoyé un cédérom au Bureau de l’Union latine à Rome, mais il n’a pu arriver à temps pour être présenté à cette réunion.
L. J. Rousseau considère qu’il faudrait solliciter l’avis technique des spécialistes. Il propose d’envoyer le document à André Le Meur et à d’autres informaticiens.
M. T. Cabré propose de faire évaluer l’outil par l’équipe des spécialistes de l’IULA.
L. Depecker se propose de contacter A. Le Meur et de lui faire parvenir l’outil.
11. Représentation de Realiter dans les réunions du Comité TC37 de l’ISO
L. Depecker présente un document à titre de cahier des charges concernant les attributions et responsabilités de la personne désignée pour représenter le Réseau dans les réunions du Comité TC37 de l’ISO.
L. J. Rousseau propose d’ajouter dans le cahier des charges que le représentant informe le Réseau à propos des nouvelles normes à l’étude ou de celles en cours de discussion.
Par ailleurs, le représentant de Realiter auprès des réunions de l’ISO devraient centraliser les informations concernant les normes terminologiques, surtout quand ces normes sont traduites dans les autres langues néolatines.
D. Prado rappelle que, depuis que Realiter a été accepté au sein du Comité CT37 en tant qu’observateur, il avait été décidé que Rute Costa représente le Réseau dans les réunions qui se tiendraient en Europe et Rodolfo Alpizar dans celles qui seraient organisées en Amérique.
L. J. Rousseau propose Maria Pozzi comme représentante du Réseau, étant donné qu’elle participe régulièrement aux réunions.
M. Pozzi manifeste qu’elle ne voit pas d’inconvénient et serait d’accord dorénavant de représenter le Réseau à l’ISO.
D’autres membres présents considèrent qu’il faudrait avoir l’avis de R. Costa.
L. Depecker informe qu’il ne s’agit pas de faire une élection et que le document en question a été élaboré dans le but de délimiter simplement le rôle du représentant du Réseau au sein des réunions déjà citées.
M. T. Cabré propose que les documents qui nécessitent un vote soient envoyés aux membres avant les réunions plénières, afin de pouvoir en prendre connaissance avec suffisamment de temps et pouvoir les étudier en détail.
D. Prado suggère que la proposition de M. T. Cabré soit gardée comme recommandation et que l’Assemblée ne se voit pas obligée de voter des documents non distribués préalablement.
L’Assemblée décide comme solution d’urgence d’informer R. Costa et de lui demander si elle souhaite représenter Realiter à la prochaine réunion de l’ISO. Le Réseau y serait ainsi représenté par deux membres et il faudrait procéder à une élection du membre représentant lors de la prochaine réunion plénière.
L’Assemblé approuve le cahier des charges présenté par L. Depecker. Il informe que la prochaine réunion du Comité CT37 se tiendra à Paris, au cours de la deuxième quinzaine du mois d’août 2004.
12. Divers
12.1 Adhésion des nouveaux membres :
L. Depecker présente les demandes d’adhésion au Réseau :
Le Departamento de Filoloxía galega e latina de l’Universidade de Vigo (ratification), demande appuyée par le Servicio de Normalización Lingüística de l’Universidad de Santiago de Compostela (Espagne) et l’Institut Universitari de Lingüística Aplicada de l’Universitat Pompeu Fabra de Barcelone (Espagne).
Le Département de théorie et de pratique de la traduction de la Faculté des langues et des littératures étrangères de l’université d’État de Chişinău (République de Moldova), demande appuyée par l’Association roumaine de terminologie-TermRom (Roumanie) et de l’Institut Universitari de Lingüística Aplicada de l’Universitat Pompeu Fabra de Barcelone (Espagne).
La Sección de Lingua du Consello da Cultura Galega, demande appuyée par le Servicio de Normalización Lingüística de l’Universidad de Santiago de Compostela (Espagne) et l’Office québécois de la langue française (Canada).
L’Association espagnole de terminologie-AETER, demande appuyée par l’Universidad de Granada (Espagne) et Amelia de Irazazábal.
L’Instituto de Linguística Téorica e Computacional de Lisboa, appuyée par la Faculdade de Ciências Humanas e Sociais de l’Universidade do Algarve (Portugal) et Margarita Correia.
Le Grupo de terminología TERMAH de l’Universidad de Alcalá, demande appuyée par l’Institut Universitari de Lingüística Aplicada de l’Universitat Pompeu Fabra de Barcelona (Espagne) et Amelia de Irazazábal.
Les candidatures sont acceptées à l’unanimité.
Le Centre interlangue d’études en lexicologie (CIEL) de l’université Paris 7-Denis Diderot a envoyé une demande d’adhésion qui sera ratifiée lors de la prochaine réunion plénière, étant donné que le Secrétariat n’a pas encore reçu les deux lettres d’appui réglementaires.
De même, le Secrétariat informe qu’il a reçu une lettre d’appui de l’IULA concernant l’adhésion de Mme Alicia Fátima Gómez Sánchez dont il n’a pas encore reçu de lettre de demande de la part de l’intéressée.
En ce qui concerne le cas des membres qui changent d’institution, D. Prado propose qu’ils envoient au Secrétariat une lettre pour l’informer officiellement de leur nouvelle adresse et manifester leur souhait de continuer à faire partie du Réseau en tant que « membre individuel » ou de présenter une demande d’adhésion au nom de leur nouvelle institution.
De même, au cas où les institutions disparaîtraient, la personne doit informer par écrit le Secrétariat son souhait de devenir « membre individuel ».
La proposition est acceptée à l’unanimité.
12.2 Présentation des nouveaux projets :
T. Célestin, représentante de l’Office québécois de la langue française, a présenté les projets suivants :
Projet de vocabulaire terminologique de la géomatique, discipline ayant pour objet la gestion des données à référence spatiale (voir annexe).
D. Prado informe qu’il était prévu de présenter un projet concernant la télédétection qui serait élaboré à l’initiative de la Comisión Nacional de Energía Atómica (CONAE) de l’Argentine et que des contacts avaient déjà été établis auprès des spécialistes qui ont travaillé dans ce domaine. Il propose de fusionner les deux projets si l’OQLF n’y voit pas d’inconvénient.
La proposition est acceptée par la représentante de l’OQLF.
Les membres suivants se sont proposés pour participer à l’élaboration de ce projet :
- Coordination : OQLF
- Rute Costa (portugais du Portugal)
- Enilde Faulstich (portugais du Brésil)
- Antonela Mannara (italien)
- Teresa Abejón (espagnol d’Espagne)
- Ana María Cardero (espagnol du Mexique)
Le Secrétariat transmettra l’information à la responsable linguistique de la langue roumaine qui devra se charger de trouver des spécialistes en langue roumaine.
- Débora Farji (espagnol d’Argentine)
- Loic Depecker (français européen)
- Marta Estella (catalan)
- Manuel Nuñez Singala (galicien)
Projet de vocabulaire terminologique de la manutention et du stockage des marchandises. Les membres suivants se sont proposés pour participer à l’élaboration de ce projet :
- Coordination : OQLF
- Rosa Colomer (catalan)
- Maria Pozzi (espagnol d’Amérique)
- Nadia Rodríguez (espagnol d’Espagne)
- Manuel Nuñez Singala (galicien)
- Célio Conceiçao (portugais du Portugal)
Le Secrétariat transmettra l’information à la responsable linguistique de la langue roumaine qui devrait se charger de trouver des spécialistes en langue roumaine.
Création d’un réseau d’observatoires de néologie des langues romanes (NEOROM)
M. T. Cabré présente, au nom de IULATERM, un projet sur la néologie.
Ce projet est présenté dans le cadre de Realiter tenant compte de son caractère multilingue panlatin et de la démarche de travail d’équipe du Projet Neologismos económicos en las lenguas románicas a través de la prensa qui vient de finir son travail au sein du Réseau. Il s’agirait de réunir les groupes qui ont participé à ce projet et de profiter de leur expertise et enthousiasme pour créer un réseau d’observation de néologismes des langues de Realiter, afin d’étudier l’actualisation lexicale de ces langues à partir des néologismes qui apparaissent dans la presse et dans d’autres situations de communication. Elle présente un document décrivant le projet.
Certains membres de ce premier projet appartiennent à un centre de néologie ou à un Observatoire ; d’autres sont en train de le créer.
Ainsi, ce réseau serait d’emblée composé par les groupes et organismes ayant participé au projet Neologismos económicos en las lenguas románicas a través de la prensa, avec l’incorporation de nouveaux membres représentant des langues ou variétés non présentes dans l’ancien projet, sans exclure la possibilité de nouvelles incorporations.
Le groupe de travail est le suivant :
L’Observatori de Neologia de l’IULA (OBNEO) qui s’occupe des néologismes de l’espagnol d’Espagne et du catalan
L’Observatorio de Neología de l’Universidad de Vigo (galicien)
L’Osservatorio neologico della lingua italiana (ONLI) et l’université de La Sapienza (italien)
L’Observatoire de néologie de l’université de Paris VII-Jussieu (français de France)
L’Observatorio de neologismos do português contemporâneo de la Universidade de São Paolo (portugais du Brésil)
L’Observatorio de neologismos do portugués contempoâneo de Portugal (ILTEC) : en cours d’organisation
L’ Observatoire de néologie pour le français de Québec ( à créer, si cela est possible, avec l’université Laval)
L’Observatoire de néologie pour le roumain (à créer)
Enilde Faulstich (cherchera spécialiste pour le portugais du Brésil)
Giovanni Adamo (cherchera spécialiste pour l’italien)
13. Élection du Comité de Realiter
Votes par procuration :
Universidad de Salamanca, Departamento de Traducción e Interpretación, (Joaquín García Palacios), vote envoyé à M. T. Cabré.
Institut Libre Marie Haps, Centre de Terminologie de Bruxelles-CTB (Marie Pierre Mayar), vote envoyé à L. Depecker.
L. Depecker présente la liste des membres candidats et propose à l’Assemblée d’élargir exceptionnellement le nombre des membres du Comité tel qu’il est prévu dans le Règlement (Article 13 : le Comité 1.) et de considérer la candidature de L. J. Rousseau, compte tenu de son rôle dans la création et le suivi du Réseau.
Par ailleurs, il signale la particularité que pour la première fois depuis la création du Réseau, il y a deux candidats pour un même groupe linguistique.
G. Adamo remarque que cela représente quatre candidats francophones sur l’ensemble des candidatures et considère que ce n’est pas équitable par rapport aux autres langues.
G. Huard précise qu’il ne s’agit pas du tout d’une compétition entre les personnes concernées. En ce qui concerne le Bureau de la traduction, il s’agit d’une décision institutionnelle qui traduit le souhait de s’investir davantage dans le travail d’équipe développé au sein de Realiter et en faveur des langues néolatines.
Pour sa part, T. Célestin confirme le propos de G. Huard et rappelle que l’Office québécois de la langue française a toujours participé aux activités de Realiter en faisant partie du Comité depuis sa création et souhaite continuer à y participer.
M. T. Cabré considère qu’il s’agit d’une situation délicate et pas facile pour l’Assemblée. Elle rappelle que le travail au sein de Realiter s’est toujours déroulé dans l’amitié et la bonne entente entre ses membres et que cette situation risque de créer des inconvénients au sein du Réseau.
L. Depecker propose une pause pour vérifier la liste des membres autorisés à voter.
Après la pause, G. Huard informe qu’après avoir discuté avec T. Célestin, ils proposent de se retirer de la salle pour laisser l’Assemblée se décider.
G. Adamo présente deux propositions : la première, d’accepter les deux candidatures (OQLF et Bureau de la traduction) comme représentants du français du Canada. La deuxième, de passer au vote secret pour élire l’un des deux candidats.
Il propose de voter à main levée la première proposition. La majorité est contre cette proposition. En conséquence, l’Assemblée doit passer au vote secret pour l’élection du candidat représentant la langue française du Canada.
Les candidats sont appelés dans la salle et informés de la décision prise et approuvée par majorité simple.
Sont élus à l’unanimité les membres suivants :
- Teresa Abejón Peña, responsable linguistique pour l’espagnol européen
- Giovanni Adamo, responsable linguistique pour la langue italienne
- María Teresa Cabré, responsable linguistique pour la langue catalane
- Manuel Célio Conceição, responsable linguistique pour le portugais européen
- Loïc Depecker, responsable linguistique pour la langue française européenne
- Enilde Faulstich, responsable linguistique pour le portugais d’Amérique
- Manuel Nuñez Singala, responsable linguistique pour le galicien
- María Pozzi, responsable linguistique pour l’espagnol d’Amérique
- Ioana Radulescu, responsable linguistique pour la langue roumaine
- Louis Jean Rousseau, membre coopté
Ensuite, l’Assemblée passe au vote du représentant linguistique de la langue française de Canada. Les candidats sont les suivants : Tina Célestin, représentante de l’Office québécois de la langue française et Gabriel Huard, représentant du Bureau de la traduction du Canada.
Sont autorisés à voter 20 membres parmi les participants ; il y a 2 votes par procuration. Les membres présents sont appelés à déposer leur vote. Le résultat a été le suivant :
11 votes pour le Bureau de la traduction 10 votes pour l’Office québécois de la langue française. 1 vote blanc
Le Bureau de la traduction est élu représentant du français du Canada. G. Huard remercie l’Assemblée et réitère le souhait de son institution de continuer leur collaboration et participation aux travaux de Realiter.
T. Célestin remercie les membres participants de leur soutien et renouvelle son intention, au nom de l’Office québécois de la langue française, de poursuivre leur participation dans les activités de Realiter.
14. Clôture
G. Adamo, président de séance, clôture officiellement la VIe réunion plénière de Realiter et remercie les membres de leur participation.
Avant de clôturer la séance, L. Depecker informe les participants que Judit Freixa, membre de Realiter et de l’IULA, a reçu le Prix international de terminologie et qu’Amélia de Irazazábal recevra le Prix Wüster de terminologie. L. Depecker remercie l’Assemblée et le soutien de l’Union latine pour l’organisation du colloque sur la néologie et le déroulement de cette réunion plénière.
D. Prado remercie les membres présents de leur participation aux activités de Realiter et tout particulièrement Daniela Bellati, directrice du Bureau de l’Union latine à Rome, pour son inestimable collaboration pendant ces deux journées de travail de Realiter en Italie.
15. Réunion du Comité et élection du Secrétaire général de Realiter
Les nouveaux membres du Comité se sont réunis pour procéder à l’élection du Secrétaire général.
L. Depecker annonce la candidature de M. T. Cabré et demande aux membres présents du Comité s’il n’y pas d’autres candidats au poste de Secrétaire général.
N’ayant pas d’autres candidatures, le Comité passe au vote et M. T. Cabré est élue secrétaire générale de Realiter à l’unanimité.
M. T . Cabré remercie les membres présents de leur soutien et souligne le travail réalisé par L. Depecker au long de son mandat et l’en remercie.
L. Depecker souhaite à M T. Cabré un bon travail et clôture la réunion du Comité de Realiter.